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lac, ce qui a lieu ordinairement vers la moitie d’avril (voir la table 1, p. 172) ne constitue pas encore un moment decisif dans la vie du psammon, car, a cause d’un niveau du lac eleve du-rant cette periode, l’eau recouvre completement toutes les piałeś. Outre les especes qui viennent d’etre nommees, apparais-sent maintenant: Cephalodella auriculata, C. całellina, Elosa spi-nifera, Adineta gracilis, Colurella colurus et Monosłyla clostero-cerca. On les trouve d abord en exemplaires isoles, puis a me-sure que la strefe de 1'hygropsammon se degage de dessous de l'eau, elles deviennent plus nombreuses (jusqu’a „r”). Durant cette periode, le psammon des Rotiferes est encore tres pauvre.
Seulement au mois de mai, apres que la plupart des plages est emergee et que la temperaturę augmente, on peut remar-quer une animation bien marquee parmi les representants de ce groupe. II est vrai que les especes Proales quadrangularis et Cephalodella ventripes disparaissent alors, mais les especes qui restent deviennent de plus en plus nombreuses et surtout Cephalodella całellina atteint un maximum decisif. Au cours du mois de mai apparaissent les especes suivantes: Lepadella pa-tella, Lecane levisłyla, Cephalodella gihba, Monosłyla psammo-phila. Leurs representants atteignent, vers la fin du mois, un nombre tres eleve. Le developpement en masse de nombreuses especes dure pendant tout le mois de juin, au cours duquel les especes suivantes atteignent leur maximum distinct: Cephalodella auriculata, Monosłyla closterocerca, Lepadella patella, Colurella colurus, Cephalodella gihba, Elosa spinifera et Lecane lesisty la. Monosłyla psammophila apparait aussi en un nombre un peu plus considerable; sur les plages pures Wierzejskiella sabulosa devient un peu plus nombreuse. A partir de mi-juin on peut deja rencontrer presque toutes les especes en exemplaires isoles. Par contrę, Cephalodella całellina et C. auriculata disparaissent presque completement. Juillet et aout sont caracterises par une baisse considerable de la population des plages. Durant ces mois, Monosłyla psammophila et Diurella taurocephala apparaissent en quantite un peu plus grandę, pendant que les autres especes, qui, en juin, avaient atteint leur maximum, sont maintenant moins nombreuses. Une depression de cette sorte semble etre une marque constante dans la vie du psammon, toutefois elle est sans doute differente pendant de diverses annees; ainsi,
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