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par ceux qu’adopte rasscniblće des mcmbres de rexploitation collective avec 1’accord des stations de machines et de tractenrs. Outre lcs impAts qu’ils paient, lcs kolkliozes doi rent livrcr a l’Etat nnc quanfcitć dćtcrminće dc produits a des piix tres iuferieurs a ceux qne rapporte-rait uiie autre formę dc ventc, et ils doivent egalemcnt effcctncr des paiements en naturę poiu* les services des stations de machines et- de tractenrs. Une fois ces obligations remplies, ils peuirent vcndre une partie de leur prodnction soit a 1’Etat, soit anx coopćratives de consoni-ination, soit sur lc marclie librę. Le reste de la production et lcs recettes en espeees — deduc-tion faite d'un montant correspondant aux be-soins de forganisation collectivc - sont repartis entre lcs membres de ]’exploitation suivant le travail qn’ils ont fonrni pendant 1’annće.

A partii* de 1950, on a commence A operer une fnsion des pctits kolkliozes en exploitations ćlar* gics, lc nombre to tal des exploitations collec-tives tombant de 235 000 en 1940 a 86 000 en 1955. Ce niouvement de concentration se pour-suit.

Depuis 1954, rimportance des fermes d’Etat (soukhozes) s:est beauconp acciue en raison du defricheinent de terres nouvelles a 1'cst. Eu 1955. les kolkliozes cxploitaicnt 80 pour cent des superficies ensemencees et les sovkhozes 16 ponr cent. le reste etant sou mis A divei*ses formes d'exploitauon privćc (enclos familiaux des kol-khoziens, jardins ouvriers, plus les quelques exploitations privees qui n’ont pas ćte absorbees). Bień qne les exploitations pri vćes n’aient, par rapport A la strncture generale, qn’une importan-ce negligeable, ellos ne fournissent pas moins de 45 pour cent de la production totale de ponimes de terre et de legumes, 46 pour cent du bćtail bovin (56 pour cent des vaelics), 40 pour cent des porcins et S3 pour cent des eaprins.

Les pays de VEuropie orientale n’ont pas suivi a la lettre rexemple de 1!Union sovićtiquc, et, en generał, ils n’ont etabli jusqu’ici des exploita-tions collcctivcs qne sur une partie des terres agricoles. La collectivisation a ćte moins rapide qu:en U.R.S.S., tant ponr rćvoliition qui va de ragriculture privee a 1’agriculture collective que ponr lc passage des types «iuferieurs » de coopćrativcs a des types plus avances. Menie dans les cooperatives plus avancees. il existc le plus souvcnt une differcnce importante par rapport an systeme dc 1’U.R.S.S. : alors que lcs rcccttcs des kolkliozes sont partagees unique-ment sur la base du travail fourni par chaąue membre, dans les pays de 1! Europę orientalo une partie des rcccttcs cst repartie snivant rimportance de la proprietć qui constituait Tapport de chacpie membre.

Le degrć de collectivisation et rimportance relative des differentes formes dc coopćrativcs en Europę oricntale varient d’un pays a 1’autre (et parfois a rintćrieur d’un ineme pays). Eu 1956.. la collectirisation etait pratiqueincnt com-plete en Bułgarie, sauf dans les legions mon ta-gneuses. En Tchecoslovac|iiie. et en Albanie., im tiers environ des terres agricoles appartient a des cooperatives, mais, dans les autres pays, cette proportion est infćricurc A 25 pour cent. En Pologne, il y avait A la fiu du premier semes-tre de 1956 plus de 10 000 coopćratives, mais un grand nombre d’entre ellcs ont etć dissoutes aprćs les ćvencments d octobre 1956, dc sorte qn’A la fin de 1’annće il n’en restait plus qne 2 on 3 000. En 1953, un grand nombre de coopera-tivcs ont ete supprimees en Hongrie, mais le mouvement de collectivisation a l-epris avec une intensitć nouyelle en 1955 et 1956 ; & la suitę des ćvenements politiques dc fiu 1956, le nombre des cxploitations colleetivcs a diminuć de moitie, mais beauconp d’entre elles ont ćte reconstitućes depuis, sur des bases cpielque pen differentes. Sauf en Bułgarie et en Tchćcoslova-quic, la tendance actuelle est d’encourager la creation de coopćrativcs de type «infericur v. qui constitueront un stado de trausition pour le paysan qni n’est pas encore pręt a accepter la collectivisation de tout ce qu'il possede.

En Yougoslavie, la collectivisation a commence en 1946 et, en 1951, il y avait 6 800 coopera-tives. Tontefois, nne loi de mars 1953 autorisc les paysans a quittcr, dans ccrtaines conditions, lcs exploitatious collectircs; cette menie an-nee. le nombre des coopćrativcs est tombć A 1 223.

Dans lcs pays dc 1’Europe orientale ont ćtć egalcment crćees des fermes d Etat, qui sont souvent installćes sur dc graiuls domaines oii lcs travaillcurs etaient autrefois employes comme salaries, sur des terres prćcćdemmcnt occnpćes par rennemi, et sur de grandes entreprises ge-rees d’nne faęon rationnellc et qni peuvcnt scrvir de modeles. C!est ainsi qn,en Pologne on a or-ganisć quelquc 6 000 fermes d:Etat qui occn-pent 2 500 000 hectares, mais, d’apres nn rapport officiol publie rćcemmcnt, ces exploitations ont subi de tres lourdes pertes financieres. On proposc actuellement des mesures en vne de leur reorganisation, afin de donner aux paysans em-ployćs a l’cxploitation plus dc liberte et une part plus grandę dans la gestion de rcntrcprisc.

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