calorique totale. Dans beancoup cle pays insuf-fisamment developpes, cette contribution est ha-bituelloment cle 75 pour cent environ ; dans bcaucoup cle pays d'Europę occidentale et cer-tain.s des pays les plus cleveIoppes d’Amerique latino, il est de 40 h 50 pour cent. II toni be a 30-40 pour cent dans les pays crEurope occidentale i\ revenu plus eleve. niais il ncst infó-rieur a 30 pour cent cpic dans les trois pays on la consonimation d aliments cle protection est la plus forte—Etats-Unis, Canada et Xouvelle-Zelancle. Ces chiffres donnent une indication as-sez surę de la valeur nutritionnelle cles regimes alimentaires nationaux, car les aliments de base ne sont riches cpPen glucides, donc en calories, et relativeinent pauvres en protćines et autrcs ele-ments nutritifs essentiels. Connne ces aliments sont habituellement la source cle calories la moins elicie, il y a egaleinent un rapport etroit entre ces chiffres et le cout de la consonimation ali-mcntaire.
Mais la cpialitć du rćgime alimentaire est mieux representće par sa tencur en proteines, yitamines et substances mineralcs. C est ainsi que la consonimation cles aliments dits de protection (tels cpie lait, viande, ceufs, poisson, Ić-gumes secs et fruits et Iegumes frais), riches en ces ćlements nutritifs indispensables. est un in-dice cles wariations cpialitatives cle la consomma-tion. A juger d’apres la consonimation dc cer-tains aliments cle protection (Iegumes secs, poisson et \nande), il y a eu une certaine ame-lioration dans de nombreux pays, en particu-lier depuis la guerrc (voir tableau anncxe 13). Dans la plupart cles pays. les niveaux d arant-guerre out ćtć rotrouves, voire dćpassćs dans quelques cas — la viande en Americpic du Xord. le poisson au Japon et les Iegumes secs en Tur-quie. Par contrę, certains pays ne sont menie pas encorc revenus a leur consonimation d’avant-guerre. malgre une amelioration significative par rapport aux bas niveaux du clebut cle 1’apres-guerre — par exemple pour les Iegumes secs au Cliili et la viande en Autriche. Dans Pensemble. PEurope occidentale a realise une amelioration progressivc. alors qu'il n'v a guere eu dc chan-gement dans les regions qui traditionnellomcnt consominent bcaucoup de viancle et peu cle poisson. connne PAmericpie du Xord. POcćanie et les pays du Rio de la Plata. En Extrcmc-Orient. par contrę, on na en registru que cles ameliorations legeres.
L augmcntation de la consonimation indivi-dueiie dc lait. qui est probablcment le princi-pal aliment cle protection. a ćte tres encoura-geante. notamment dans certaines regions connne PEurope occidentale (voir tableau annexe 14). Alors quc les progrćs out etc^ relativeinent moin-dres dans d autres regions, connne PExtremc-Orient et le Proche-Orient, on y notę cepen-clant des ameliorations substantielles dans cjuel-cjues pays. tels le Japon et PEgypte.
Ce cpii est probablement plus important en-core. c est Paugmentation cle la proportion con-sonnnće sous formę cle lait liquide. Dans cle nombreux pays. on s’est efforcó tout speciale-ment et en particulier depuis la guene dłangin enter cette consommation. en partie parce cpie Pon compreiiait davantage le role vital dc cet aliment pour la protection des groupes vulne-rablcs : les mćrcs et les enfants. De plus, dc nombreux pays ont entrepris ou intensifie cle-puis la guerre un effort pour ameliorer la nu-trition dc ces groupes. par des programmes cl ali-mentation complemcntaire dans les ecoles ct les centres cle protection maternelle et infantile. On a souvent utilisć pour ces dist-ributions cles prochu ts laitiers excedentairesf sur tout le lait ćcrć-me en poudre, cle sorte cpic les produits laitiers sont dćsormais familiers a bien des populations cpii n en avaicnt pas Phabitude et qui parfois menie ignoraient totalement le lait. Dans Pensemble. ces programmes cle distribution cle lait. souvent associćs a Penseignemcnt cle la nutrition et cle Pćconomie mćnagere. ont assez efficacement aide a stimulcr la demande cle lait en genćral et de lait liquide en particulier. Connne cet effort s intensifie dans bcaucoup de pays, on peut s attcnclre h un fort accroissement cle la consommation de lait. Xeanmoins, il fant souligner cleux faits. Premierement. dans certains pays grands consonnnateurs cle lait, la consommation de lait a ete a peu pres stable ou a nieme Ić-górement diminue. Deuxiemement, clans la plupart cles pays cPEurope occidentale, la consommation cle lait licpiide a legcrement diminue en chiffres relatifs depuis cpie lepi es annees. tout en se maintenant en chiffres absolus. ce cpii incli-que epi une partie plus importante cle la produc-tion accrue a etd transformee.
Repartition geographiąue des aliments
Certes la proportion des aliments de protection clans un rćgime donnę une bonne indication dc sa epialitć. mais il ne faut pas croire cpie les ce-realcs et les fćculents cle base sont tous cPćgale valeur ou c^u ils n apportent a la ration cpie cles calories. En eftet. ils fournissent egalement des
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