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duits laitiers ». un assez grand nonibre de dcn-rćes. II est evidcmment impossible de rccourir a cc moyen lorsqu’on veut ćtudier Tinfluence des variations du revenu sur la consommation dune denrec particulierc; d^:autrcs mćthodes doi-vent alors etre appliqućes pour tenir compte de linfluencc variable des substitutions a dif-fćrents niveaux de prix et d’autres facteurs.

Lcs enqućtcs dc consommation offrcnt le moyen le plus dircct d’ćtudier linfiuence du re-venu sur la dćpense d'aliracntation; ce sont donc en premier licu les doimćes tirecs de ces enqućtes qui seront considerćes dans lcs pages qui sui-vent. On passcra cnsuite aux doimćes complć-mentaires et probatoires tirees dc bilans dc pro* duits. de bilans alimentaires d’ensemble et de serics chronologiqucs conccrnant ecrtains pays.

Enąuetes de consommation : donnśes de

base et methode d’analyse

On a effectue des cnqućtcs sur la consommation des mćnages dans un certain nombrc de pays. pour ćtudier des problemes de nutrition. pour ćtablir des systemes de pondćration des indices du coiit do la vic ou ii d’autres fins ćconomiques. II ne saurait- etre qucstion de tirer parti dc toutcs ces enquetes dans la presente ćtude. Pour quc les resultats soient utilisables, il fant que l’ćchan-tillon soit reprćscntatif d'un scctcur assez large dc la population (une ville au moins), que lcs mćnages compris dans rćchantillon soient clas-ses par groupes d’apres la progression dc revenu (ou dc la dćpense totale). que la consommation soit indiquće sćparćment pour chaque groupc. et enfin que l^;on connaisse au moins le nombrc total des personnes comprises dans cliaąue mć-nage.

Quatorze enquetcs recentes qui remplissaient ces conditions et avaiont une vaste portee geo-graphiquc ont etc utilisecs dans 1’analysc qui va suivre. Le tableau annexe 15 donnę le detail de ces cnquetcs. qui ont porte sur les territoires suivants :

Afriąua    Ghana (Kumasi).

Amerifjue    Canada. Panama. Etats-Unis.

Asie    Ceylan. Indc (Faridabad). Ja-

pon.

Europę    Autriche. Finlande, lrlandc.

Portugal (Lisbonne et Porto). Suódc, Suisse.

On disposait evidemment aussi d autres don-nćes d’enquetes sur les menages.. en Europę oc-cidentalo particulierement. et il en a parfois etc fait usagc (dans le tableau III-I par exemple).

Trois seulement des cnquctcs utilisćcs dans la presente ćtude portent sur la population agri-colc aussi bien qu’urbaine ; d’une manicie gd-nćrale, les donnees prćsontecs ci-dessous se referent aux niveaux dc consommation urbains. On verra plus loin quc Tabsence de doimćes siliła consommation rurale a difTćrents niveaux du revenu constituc une lacunc sćrieuse. spćcialc-ment si lcs rćsultats doivont etro utilises pour la planification agricole. C’cst la un inconrć-nicnt particulierement grave pour ce qui con-cerne les pays ćconomiquement pen developpes. ou relement rural domino dans la population.

Avant d’exposer les principales conclusions, il est nćcessaire d'indiquer brievoment les me-thodcs qui ont ćtć suivics. Le niveau du revenu a dans tous les cas ćte dćterminć en fonction de la depense totale d’entretien plutót que du chiffrc menie du revenu. Menie quand ce dernier est connu il est notoiremcnt sujet a caution. En outrc, dans les mćnages dont le revcnu varie d’annee en annee.. c^:cst la depense totale d^:en-tretien qui indiquc sans doutc le mieux le nivcau de vic habituel. Comme l epargne. et genćralc-ment les cliargcs fiscales_; tendent a augmenter rapidement a mesuie que le revenu s’eleve. rćlasticite tend a etre plus forte lorsqu’elle est calculee en fonction dc la depense totale cl entre-tien qu’en fonction du revcnu total. La diffć-rence entre les deux creflicients varie selon les pays. mais est en gros de 1’ordre de 10 pour cent.

Afin que le nonibre des personnes composant le mćnage ne puisse exercer d influence, on a dans tous les cas ćvaluć la dćpense totale d’cntre-ticn et les dćpenses d’alimentation par indiridu ; malheureusement les doimćes disponiblcs ne per-mettaient que rarement dc tenir compte des diffćrcnces tenant a la proportion des enfants dans le mćnage. etc. On a calculć les dćpenses sur une base annuclle et on lcs a converties. pour permettre les comparaisons. en dollars des Etats-Unis (valeur 19-18), sur la base de taux de cliange officiels et en tenant compte des mo-difications de Tindicc du coiit dc la vie aux Etats-Unis entre 1948 et rannće de l’enquete. Etant donnę que les memes facteurs de conver-sion ont ćtć appliques i\ la depense totale et aux dćpenses d alimentation, ce traitement n^:a pas affcctć la pentc des courbes reproduites plus bas (ćclielle logarithmique), ni par consćquent les estimations d'ćlasticitć; dans ecrtains cas. l'ap-plication de taux de cliange theoriqucs peut ten-dre ii decaler Ićgercment reusemble de la eourbc.

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