trop abondante, le professeur est librę de choisir ce qui convient pour illustrer sa leęon.
II existe, toutefois, des inconvenients ; d’abord, le prix relativement eleve. Mais cet argument perd sans cesSe de sa valeur, car les progres techniques permettent d’abaisser considerablement les prix des fournitures et des appareils. Par contrę, les films, comme d’ailleurs les diapositives, finissent par absorber des credits assez eleves quand on consti-tue une collection importante. Une autre difficultć consiste en ce que la projection n’est bonne, dWdinaire, que dans une salle obscure — ce qui pose des problemes dans les contrees a climat tres chaud et humide, ou, de surcroit, les appareils s’abiment vite(,). En fait, il existe des Solutions : les salles peuvent etre climatisees ; de plus, certains producteurs ont mis au- point des appareils « tropicalises », qui sont tr&s resis-tants ; beaucoup de ces appareils fonc-tionnent dans une salle claire, avec des resultats tres satisfaisants, surtout si l’on utilise les ecrans speciaux conęus pour le plein jour.
b) Les diapositires
Elles se presentent desormais sous la formę de cliches fixes dans un cadre de 50 X 50 mm (2x2 pouces), les uns simplement c&rtonnes (formę la plus frequente), les autres places entre deux plaques de verre, assurant ainsi une meilleure protection de la pellicule. Les diapositives sont realisees, comme les films fixes, soit en noir et blanc, soit en couleurs. Mais elles offrent d’appreciables avantages <1) Un professeur dc Thailande nous affirme que, dans son pays, il est impossiblc de faire 1'obscuritć complćte en classe, car les eldves risąuent ou de s’endormir ou de $’ćvanouir sous TefTet de la chaleur et du manque d’air.
sur les films. Leur emploi est, en effet, tres souple. Le maitre les choisit en preparant sa leęon et les projette au moment voulu (voir chap. 6). Une menie diapositive peut etre utilisee avec profit a Foccasion de leęons differentes.
Beaucoup d’appareils photographiques sont maintenant conęus pour prendre des vues qui sont directement fixees sur des cliches de ce genre, si bien que les maitres et les eleves peuvent enrichir eux-memes les collections utilisees en classe. Dans le commerce, surtout dans les lieux frequentes par les touristes, on peut se procurer certaines diapositives dignes de figurer dans l’equipement scolaire, a condition de faire un choix judicieux. Quant aux appareils de projection, on les a perfec-tionnes au point de les rendre entierement automatiques et nieme susceptibles d’etre actionnes a distance. Une autre maniere de fabriquer des cliches a peu de frais est de decouper des vues interessantes sur des films qui ne servent plus et de les encartonner selon le format desire.
Les appareils modernes de projection n’ont pas fait totalement disparaitre les anciennes lanternes. Celles-ci, munies de coulisses inter-changeables, ont l’avantage d’utiliser des diapositives sur verre de divers formats, de 50 X 50 mm (2x2 pouces) jusqu’a 150 X 200 mm (4x6 pouces) et donnent d’excellentes images sur 1’ecran, sans risque d’echauffement excessif. Les lanternes a usages multiples offrent, en outre, aux maitres une nouvelle possibilite. S’etant procure quelques plaques de verre vierge de format voulu, les maitres peuvent y dessiner, a 1’encre de Chine, la figurę desiree, et la projeter ensuite comme une diapositive ordi-naire. Les plaques, lavees a 1’eau, peuvent resservir indefiniment.
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