PREMIERE PARTIE. — 41 GRAMMA1RE
nous nous en tiendrons ici a 1’etude de la premiero combinaison, qui constitue en realite les seules diphtongues.
Les voyelles du dialecte zaian, etant au nomhre de cinq. on pourrait croire que le nombre des combinaisons est considerable : il n’en est rien cependant :
1° c est ecartee de la composition des dipblongues ; quant a o, tres rare d’ailleurs dans le dialecte, elle entre dans la composition
y V
d’une seule diphtongue. oi dans le mol ta'<iil, bossę du chameau ;
2° Le groupement ia et na evoluenttoujoursvers respectivement ia et \,va (voir Consonnantification, n° 46).
II reste les quatre diphtongues au, ai, ni. iu, toules descendantes. c’est-a dire que la premiere voyelle est toujours plus accentuee que la seconde. On les rencontre :
1° Dans divers mots :
ni rz-ai. etre lourd; siima jcbluin, 1’archange Gabriel; au aiiij, parvenir; nulu, viens!
ni iłui, sauter; nlui, porc-epic:
iu iuflcr, je parvins.
2° Dans la formation de noms d’action :
alai, montee;
usai. transport.
mrsriui, achat;
mrskini, dressage de la tente;
ni alirai, melange; ak«l!ui, souvenir ;
y
iu ni(>n:iul, vente; męnriui. meurtre;
V V
ni lamnuit, equitation.
3° Dans la composition de la formę d habitude. a) Du verbe primitif.
/luli, s’egrener: FIL leflului.
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crjuji, trembler ; FIL Irrjujui. mulli, decamper; FIL linutlui.
b) Des verbes derives :
siki, eveiller; FH. sukni, au sifłu, faire envoler; FH. safian, ui srfsi, faire fondre ; FH. sr/sui. srhsi, eteindre; FH. srh.sui.
La rencontre de la voyelle derniere lettre d'un verbe a modifica-tions vocaliques, conjugueaux troisiemes personnes du singulier, avec le pronom regime directou indirect de la premiere personne