II
les marches du calvaire au carrefour des yillages, je remar-quai souvent des armoiries sur des yerrieres, sur des tableau*, sur des meubles, sur des clocbes ou encore sur des pierres yiućrćes; je me retirais sourent contrarić de n’avoir pu les blasonner, leur explication mayant fourni la Ićgende du monument qui les portait et devant leąuel j'eusse pu interier coiiiine Tite-Live : « Ccelerum et miki, vetustas res scribenli, nescio quopacto, antiquus fu animus.» Je relevai enfin sur mon calepin de yoyagc ces marques de noblesse et de muniflcence; les caWaires m*en fournirent beaucoup, et je ne fus pas peu surpris de reconnaitre sur la plupart les arines de nos prćlats; ce qui s’explique d’ailleurs par leur libćralitć habituelle et par leur patronage sur un grand nombre d'6glises. Ce ful alors que me vint a Tesprit le projetde rechercher et de reunir leS blasons de nos illustrissimes pontifes; et cette ćtude m’a conduit a dócoim ir les documents interessants dont je parlais plus liaut.
Le titre ćtait attrayant : le travail le fut davantage, car cbaque recherche secouait la poussi(>re des siecles qui cou-vrait certains titres precieux, interessant les seigneurs spiri-tuels de nos ancćtres, et chaque investigation ajoutait au nombre de leurs yertus et mćrites. Mon trayail aurait eu plusieurs gros yolumes, si j’avais racontó tout au long les pieces qui se prśsent^rent; je n ai fait que les indiquer pour me conformer au titre que j’avais choisi et a ce qu’il com portait.