42 LA CATHtDRALE
II retrouvait la posscssion paisible de son comlć. Les habllanls de Cornouaille oni nommć cctlc vlctoire Guoll-Ronan. Mals l’l>eureux bćnó-llciairc se rappela son v<bu : il fonda 1'abbayc do Sainte-Croix de Quim-perlć, fll ćdiflcr en 1'honnour de Saint Ronan une ćgliso romane plus vasto que 1'oratoire primilif et, avec la comtesse Judith se montra trfes libóral k 1'ćgard du grand Saint Corentin. C’est alors que prfcs de sa Cathćdrale, mais sćparć d’ellc par uno rue, il ćleva le sanctuaire YĆnOrć de Notre-Dame dc la Victoirc.
Cette chapcllc de style romanc, oii Alain Cainart fut inhumć en 1058, nurait d’nl>ord <5US restaurćc par l'Evóquo Guillaume (sacró cn 1193, dócćdć en 1218) cn 1209, avant d'ćlro 1'objot d’un remaniemcnt ćquiva-lent prcsqu’5 une reconstruction do la part do l’Evćque Rainaud, vcrs 1239, lorsque so dćcidant & bitir lc chccur gothique que nous aimons, il voulul lui annexer commo abside la chapcllo dc Notre-Dame de la Vic-loire cn lui faisant pcrdrc son style roman pour lui donner celni de la nouvellc Cathćdrale. Cinq grandes fenfltres ogivalcs furent pcrcćos k la place des petiles baics romanes, lo lambris ftt place k une voOte suppor-tće par d'dlćgantes colonncttcs 5 1'intórieur, corrcspondant aux puissants contreforts qu’il fallut dresser k l'ext6rieur pour rćsister k la poussćo des voOtes. El sans doute les murs ont dO Otrę renforećs par des ćperons qui se voient au dehors. I/absidc arrondie disparul pour faire place au chevet droit actuel. M. Lc Men notę que Ton nperęoit de l'extdrieur les traces d’une arcade en plein cintrc qui occupe le lympan de la fenótre ogiYale actuello et qui nćtait autre quo 1'entrće d'une abside en cul de four remontanl k la pćriode romane. Ce n'esl pas l'avis unanime des savan(8.
L‘aulel dont la tablo, en granit de Scafr, mesuro i m. de long, a ćlć consacró par l’Evfique Alain Rivelen, en 1295. Dćbarrassće d'un revO-temcnl dc stuo inopportun, sous Mgr NouyoI, la tablo elTrayait quelque peu par sos grandes proporiions, on en a ditninuó la largour en faisant rentrer dans lo mur du fond la partie dćpourvuo d'inscriplions et les extrómitós furent onlaillćcs Jusqu'& 1’inscription móme. Pour la faire paraltre moins grandę, 1‘architccto eut recours & une combinaison trfcs ingćniouse : il fil reposer 1'immense piorro sur 0 petites colonnes, dont deux sont isolóes sur l'oxtrćmitó do TarriOrc-plan ot dont les 4 autres placćes par devant sont gćminćes ; 1’coil mesure 1’autcl non d’aprOs sa longueur rćclle, mais d’apr6s rdcarlcment des piliers plus rapprochćs.
Commo lo rappelail une inscription, uno nouvel!o consćcralion de cet aulel 8’avórait nóccssairo : cllc eut lieu le 8 Aoflt 1885.
La restaurotion do la chapello, terminćo on 1884, out los suffrages des archćologues, car eilemettait en valcur la trfcs belle maęonnerie, on aup-primant los inscripUons qui depuis 1830 la couvraicnt complfetomonl; mais beaucoup dc fldfclcft lrouvaicnt co sanctuaire trop froid d’aspccl et y souhaitalent une dćcoration. M. de Penfentenyo, curć-archiprfctre, cul ia miśsion do s'en occupor ; il rocourul 5 M. Lameire, ornemanisto dis-tinguć, rhargd de dćcorer la rliapellc des Religieuses du Sacró-Cmur. On fil un choix parmi los inscriptions. Malhcureusomenl cos travaux exócu-Ids cn 1885. ne pouvaient so faire que sur un enduit. Mais, hślas, depuis au moins trente ans ces pointures 8’ćraillfcrenl et 1'cnduit tomba par endroils, dćmonirant nellemcnt que pour un pays humide comme lo ndlre, la solulion nćccssairc ćtait do dfccouvrir la pierre de taille si noblo ot si belle malgró son austóritó. Cc travail esl maintonanl accompli.
(A suivre.) J. T.
'BPHAL
Phalange d’Arvor
Baskct-Ball.
La menace dc rológation piano... Co cllchó 8'il est us6 et móme < archi-usó » n'en detnourc pas moins uno sombro rćalitd : i 5 matches do la ftn, nous occupons seuls, la dernifere place. Et pourtant quo d'espoirs celto ćquipe premifcre n‘avait-ello donnćs I II faut dire i sa dócharge que hien souvent la victoiro ne lui ćchappa que de tr&s pcu : Guórin (2 pis), Krguó (2), Salnt-Laurent (1), Gars d'Arvor (3), et (terniferement, face au P. L. II.. k 10' do la fln, nous menions par uno marge de 14 pts. pour fitre nnalement battus de 15 1 Cos effondrements ahurissants cn fln do partie auront <Stó en quelque sorle la spćcialitl de nolre Patro. D’ofi provient le mai ? Sans aucun doutc d'uno condition physiquo dćflcicnto, donc : rnanque d'entralnement. 11 manque ćgalomont & cclte ćquipe un « patron » qui sache h bon escicnt fustiger un pcu lc morał do sos gars... Enfln, il est Inullle do plourcr aprfcs co quo nous n*avons pas. voyons plutót les chances subsistanlcs : il faut unc victoiro sur 1'Etoile Saint-Laurcnl dós le 20 do ce mois, et alors do nouveaux espoirs seront permie. En cas do dćfaite, eh bien... il faudrn próparor un sójour au purgatoiro (Promotion). D'ailleurs, si co sćjour 8’imposait, il ń*y aurait pas licu dc tout ioisser l&. Bien au contraire. ot les gars ont d'ailleurs dójk envisagó coltc ĆYcnlualitd sans qu’ils aient pour cola perdu tout ospoir de mainlien. I/Eloile Paint-Laurent s*en apercevra & ses drfpens!
Los ćquipiers seconds donnent bien des satisfaclions cn € poule Rctour>. Victoires successives et <5loquentcs sur le Stado, ScaSr et Ban-nalcc. Une place honorable sera la leur en fln de saison.
Les Juniors qui. eirectivoment, composont la Rćscrve quand ce ne sont pas los Cadels qui composent l*6qulpe Juniors, se contentenl de tenir leur calendrier h jour. Us s’en acquittent d'aillcurs fort bien.
Quanl aux Cadels. inutile d’insi3ter sur leur marcho triomphanto en championnat. Nul ne peut les slopper et leur dauphin (1'U.S.D.) a suc-combó par 83-23. En 8 renconlros (je championnat, voici leur tableau do chasse : 525 poinls marqućs contrę 183 cncaissós. Elogieux, n’est-ce pas ?
Los Minimes et Benjamins (eh oui I) occupenl une brillante 3* płaco en championnat et n'eflt 616 le faux-pas de ce demier dimanche (9-11 contro la Stella) ils pouvaienl briguer la seconde. II y a dójk de la bonno somonce de baskelteurs.