Niais ccci est impcrtant, car c’etaii cc que nous avions en cours, en par licu i i er Andreas ct Gudrun. El c*est jusiement pour cela quc U Surctć dc 1'Etai nc Lsisse plus Muller parlcr de cette affaire pour pouvcir pretendre qu'Andreas ct Gudrun om partiripr aux atttquc> contrę les hotel i dc police.
Ccci cii dćgucuiassc, c’csi idict. ccci r.e corrcspond pas du tou; aux fa;tj. Andreas ct Gudrun ćtaient. a ctttc cpoquc. avcc mci a Berlin e? r.ous avcn, organ; sr Lk-bas cette acucn.
. Sa constmction absurdy c’est quc quaire ou cir.q typcs au-raicni rćaiis; tcutes les attaques en R.F.A. I! rfest ceruinctncnt pas necessairc dc s'eterirc la-dcssus. parce-q::c chacun pcui sc rendre comptc a qucł point c'cst ridiculc. ct combien finiention est ćvidcn:e. Donc loute cctie monstruositć ia. ces anq accusćs a qu: Fon attribuc darciemcat tout. ne sont maimenani pius quc trois d*ai)!curs. Cesi maimtnam loute la mćrac hgne, par la toutc ła dramaturgie, toute la bgGe appliquee devient datre : la guerre psychologique, mcaćc par FAccusation federalc et Ic tribur.ai — qu’U n’v a pas dc comradictions iadedans, qu'ii r.c pcut, naturcilcmcnt d’ailleurs. pas avmr dc contradicticn.
Par eacmplc, cc que Muller dit de Munich — je crois qu'ii a dćclarć qu'Andrcas et Gudrun auraient fait cela. Cc qui cs: 'rai. c'esi quc ni !'un m 1'autre n*y ont participe. J’ai deja dit qu‘a 1'ćpcąuc Andrcas ctait i Berlin, et ccs actions ont etc me-rtćcs par des groupcs qui ćtaicr.t a Munich. Dc toutc faęon — on pcut !e dire mairtenant — la R.A.F. etait a cc moment-Iż organistę de la manier? »uivan:c : il y avait buii groupcs etablis dans six cilles, dont dcox groupes ferts dans deur. vil!cs. L'n de ces groupes ćia:t a Munich. Lcs groupes. les differentes unitćs etaient integrćs dans !e systćmc iog:stiquc: il y avait entre lcs diffćrentes unitćs un licn dans la discussion. mais ełles etatem autonomcs dans leur dćdsion pour l*executlon cpćrationncllc.
1,’objcctif prćds, la planification. le checking, le moment dc 1’action ćtaient laissćs au chou des diffćrents groupcs. d'aillcurs il ac pcut pas cn Stre autrement et naturcilcmcnt detait ęomrne cela. doac nous ne savions rięn dc concrct sur ces actions aapa-ravant — mais mćme si nous !’avions su. nous ne lcs aurions pas empechecs, parce quc — bon, ce n’est pas une chose quc d'cmpć*chcr ce qu’un groupt a deridć. Mais nous n'auricms pas pu les cmpćchcr, ni dans !c temps, ni lechniąucracnrt C’ćlait impossiWc su lcs conditions. Lc sens de ces atientats etait dair : dćtait une reponse au fait quc des cor.ibattants avaiem etć
abattus cn plcine ruc commc Petra ou Tommyf. Notre intcntion n’aurait junais pu iirc d’cmpćcher cda.
Lc bul pounuivi par Muller, avcc de tellcs iruplicaiioos, c'c5i naiurellcmcnr de masaucr L conccption strategiąue, Pcsca-rnoter completcment, la dćtruire par des impłications idiotcs. l.a cor.ccption strategńjuc q;:i $e definissait des lc dćbut contrę la preser.ee militaire U.S., contrę 1’occupation par 1’armće U.S.. contrę la dćpendancc poI:tique ct ceonom:que complćte des U.S.A., c'cst rekinem qtie cctte implication *-ise. C'est impor-tant. parce que cda doit dćsavoucr la politique du groupe. La detruirc.
II y*H encore autre chcse qu’il affirae, je ijourrais pcut etre concretiser cda cn rćpondant atu questions quc vous nie poscrcz. Je fais cda pour rinstant, d'une manierę generale. Donc l*affir-mation sclor. latjuclle U Lilce aurait vouIu l*atiaquc contrę Firn-mcuble Springer et raurait rćalisće. ct ccci cn opposition a Andreas et Gudrun, ou menie en opposition a des puriics du groupe. Et 1’affirination qu'il y aurau cu easuitc une scir-sion, ou du rnoins. dans ce genre. des luttcs entre les membres, La«er-reor, ou je ne sais cc que dit ce porc exactemcni. Cest un fait que lorsque 1'actior. de Hambourg a ćtć rćalisće — et ccci a deja ete e.xpliquć ici dans cc proces — nous n’cn savions rien. jus-tement du fait de "ensemble de la strucrurc: c’ćtatt u cc ded* sicn autonomc. une acticn raenee d‘une manićre autonome par lc groupe dc Hambourg.
Aprćs Taction, il y a cu ur.e forte critiquc par lcs autres groupcs. A ia suitę de cda. Ulrike a ćtć a Hambourg pcur sa-voir caactcment. comment cda a ćti possiblc, car la R.A.F. n’a jamais fordamcmalcment conęu des actions cu il y avait un ris-que que des eivi!s puissent ćtre touches. Cćtait l*un des ćlć-ments essentiels dans touies les discussions ct la aitiquc cor.ocr-nar.i lc groupe de Hambourg etait qu’il avait mene Paction sans avoir imegre dans sa ccncepuon, sans avoir vu dairement que. rraturdlemem. jarrrai* Springer nc ferair ćvacucr fe Mtiment.
Quc donc on n*etait pas prćparć a cda. Cest dans ce but qu’Ulrike est allee i Hambourg. afin dc comprcndrc, d’y voir plus dair. Aprćs ses constatations elle a redige le cdmmunique de 1’action, ou tcut cda est mentionne, — tout lc dćroulcmcnt de 1’aciion, les mises en gardę, Sprinscr n’evacuc pas. etc. Cest-ś-dirc ce que dit Muller, ce qu’on sait deja dans quel but.
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Petra Scht‘m et Thcmas Wosbeckcr
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