bien le mćtacone. Le mesostyle est bien developpć et dans la plupart des cas prolongć lingualement par une amorcc courte et basse dc mesolophe. Lc plus souvent, les M2 montrent une partie postćrieure relativement reduite, le mćtacdne ćtant moins fort et plus lingual que le paracóne, et l’hypocone, moins developpć que sur les M1, ćtant en position plus labiale.
Les M3, a la partie postćrieure (mćtacone) pointue et assez peu reduite -relativcment moins que chez Hartenbergeromys nov. gen. sont egalement comparables ił celles de P. russelli. Cependant, le sinus lingual, le mćtaconule et le mćtalophc y sont genćralement mieux developpes. Au contraire de P. russelli, on observe frequemment une amorce de mesolophe - meme si le mesostyle ne se distingue que rarement du peri-cingulum.
Les D4, au nombre de 3 dont une portee sur un fragment de mandibule juvćnile (SLP-29-PR-2012), montrent une morphologie proche de celle de P. russelli. Deux cuspides sont bien individualisees dans le trigonide; l’antćrolophide et le bras antćrieur du protoconide sont ćbauchćs. L’ectolophide est complet et le mćsoconidc visible. L’hypolophide est complet dans 2 cas sur 3. Au cingulum postćrieur, l’hypoconulide est bien visible. La liaison hypoconulide-entoconide tend a etre double. Un petit mesostylide est present en avant du sillon lingual sur un des specimens. Le fragment de mandibule SLP-29-PR-2012 presente une morphologie bien diffćrente de celle dc SLP-29-PR-1185, attribue a Hartenbergeromys hautefeuillei nov. gen. et sp. (v. ci-dessous): l’incisive semble nettement plus petite et plus proclive; le diasteme est au moins deux fois plus long que la longueur alveolaire de la D4; le foramen mentonnier est situć nettement en avant de la premolaire. Le corps mandibulaire est beaucoup plus etroit, et les cretes d’insertions musculaires inferieure et superieure dćlimitant la fosse du masseter sont nettement moins marquees - mais peut-etre s’agit-il la de differences liees aux stades ontogeniques des specimens.
Les P4 sont gćnćralement monocuspiddes, trapues et globuleuses. Tous les specimens disponibles montrent un dćdoublement labial de 1’ectolophide, i.e. la presence d’une seconde crete partant de la cuspide antćrieure et descendant vers l’hypoconide, parallelement ^ l’ectolophidc, au bord de la couronne. Cette crete, relativement basse et courte, s’arrete en avant du mesoconide. Une telle structure est egalement observće de faęon assez courante chez Pseudoparamys teilhardi. II s’agit ici, it l’dvidence, d’une convergence entre ces deux ligndes. L’ectolophide est dans la plupart des cas complet; le mesoconide est peu saillant, mais bien ćtire transversalement. Le cingulum posterieur est relativement haut au-dessus du bassin du talonide; l’hypoconulide n’est visible que sur les dents non usees. Le sillon lingual est toujours bien marquć; un petit mśsostylide est parfois prdsent.
Les M)-2 montrent une moiphologie assez peu variable, proche du spćcimen typc de 1’espcce. Aux Mj cependant, le bras antćrieur du protoconide ne rejoint le metaconide - et donc ne ferme le bassin du trigonide - que dans la moitić des cas. Dans 1’autie moitić, il s’interrompt h mi-chemin laissant alors le bassin du trigonide ouvert vers le talonide. Certains specimens (rares) possedent un bras posterieur du protoconide qui se prolonge en direction de 1’entoconide, jusqu’au centre du bassin du talonide. Le bras posterieur du protoconide n’incorpore jamais totalement le mćsoconide - une interruption nette de 1’ectolophide subsiste toujours en avant du mesoconide. Tous les
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