A rimmeuble I.G.-Farbcn sont rasscmblćcs dan.; la section pour la surveiUance dc Pćconomic des informations concemant le coramcrce et les statistiqucs d*cntrepriscs europćennes. Une ccmmission d'cnqu£:e du Congres amćricain au moins examine 1’accusation portant sur Ic fait quc la N.S-A. livre des informa-tior.s i des entreprisa amćricaioa pour leur donner ainsi un avaruage sur les entreprises ccmmerdaies eurooecnncs.
En raison dę cette capacitć de surveillcr aussi bicn des en-crepriscs economiąucs quc des gouvernetnents. il est impossible aux gouvemcmcms cuiopćcns de prendre des dćdsions indepen-dantss ou usilnie rales sans que les Eiais-Urus le sachem, e: sans une imervention pcssible dc leur part. En Atlcmagne. chaque pas du gouvernement de Bonn es: suncille et conimunique a Washington D.C. par rinterraediaire dc rimmeuble LG.-Farben. *
En plus dc rimmeuble l.G.-Farbcn. il y a encore des sta-tions de la N.Ś.A. en R.F.A. i Berlin. Darmstadt. Hof. Heidelberg. Wiesbaden et dans presquc toutes les bases militaires amć-ricaines. Ces insullations de surveillance secretes sont ca liaison avec rimmeuble I.G.-Fartcn par differeras sysrema de rensei-gnement secrcts, par eaemplc, grace a l’emeueur Criticom qui, reiiant les analystcs tfl.G.-Farbcn 798) avcc les m:li-
taircs amencams et 1'ambassadc a Saigon. permet maimenam la liaison avcc le regime d’apartheid en Afriąue du Sud.
Au bout du compte. le complese l.G.-Farben ofTrait unc position dc pour 1’espionnage amćricain contrę le bloc de I’Est et egalemem contrę les aUies des Etats-Unis. contrę les mouve-ments d*independance au ders monde et contrę les entreprises ćconomiąues en concurrence avec les firma amćricaracs. (Test un ćlćment stratćgique deasif de Pempire amćricain.
INFtLTRATlON D£ SYNDICATS.
Lors de ma rechercha cl de mon actiritć journa!istique sur la services secrets amćricains. pour ma rerue et pour cfaulra, je suis tombć sur (fauna actions d’apionnage americaina qtri visaient i contrdler le gouvcrnement et la socićtć de la Rćpubli-que fćdćrale. Je ra’y connais tres bien en cc qui concerne la ac-tivites de la C.l.A. i rinterieur da syndicats aprćs la Dcuoćrae Gucrre mondiale. En Allemagne, le General Lucius Gaj. chef du gouvernement miluaire aprćs la gucrre, a aide la C.Ij\. i metrre en place da syndicats amicommumsta pour soutenir le plan Marshall & la icconstruction dc 1'AUemagne et de 1’Europe sous b predominancc miliuirc et economique des Etats-Unis. Clay etait principalement aide par Irving Brown, chef du « Freics Gewerkschaftskomitee des Amcnlcanischen Arbciterwer-bandcs >» (F.T.U.C.). Brown trawaillait avcc 1‘appui de Gcorge Meany de l’A Biance amćricainc des syndicats (A.F.L.) et d'autrcs dirigeants de syndicats trćs anticomm unista au.x Eiat>-Unis. II panicipa trćs acuwement A b misę en pbce de syndicais aniicommunisia en AHemagne et ailleun. En AUemagne. oa utilisa pour les općrations syndicales de b C.I.A. dbnciens syn-dicalistes qui avaient des Iiens avec les nańs. Mais b C.l.A.. reprćserffće par lrving Brown. travalile prLnapalement avec des dirigeants de syndicats soaaux-democrares. La misę en pbce dc ces ncyveaux syndicats et |p sabotage des syndicats de gauchc conduisirent souvent a des actes de violence. De nombreux enle-vements et assassinats d’aprćs-guerre auxquels etan mćlćc en Aliemagnc la C.l.A. pcuvent elre mis en rdation avec les acmi-tćs de b CI .A. dans les syndicats.
Ces općrations furent mises en scćnc par b C.I.A. : b rta-nićre dom agit aujourd’hui en Aliemagne b plus grandę parne des syndicats formę avec la acówites de b N.S.A., a partir du compleac I.G.-Farbcn. quelqua ćJĆments trćs importants gricc luigueis la Euts-Unis, i mon avis. prawem se poner garann de b soirwerainete Iimitćc de b Repubiiquc fediralc.
EN CE QUI CONCERNE LA R.A.F.
Jc suis trćs conscient do nouveaux dćwdoppements des pra-tiqua da services secrcts du gouwernement amćricain et da ap-pareils da serwices seans ailemands contrólćs par la Etats-Unis: dat b tentatiwe de remplacer le « cbmmunisme », en tam que menace principale pour PimperiaJisme amćricain. par le « terrorisrae ». La poursuite dc b R.AJF. est un bon eaemple de cette tentatiwe : troower un nouweau « dbble », poursuiwre b guene froide i rintćrieur ei continuer i bitir I’empire amćricain. ' -
Du fait de ma recbercha dans le domaine de b'terreur et de (a contre-terrcuT. je suis d*avis que b R.A.F. etait unc rć-ponse i 1’agrcssion crirainelle du gourernemem amćricain en In-dochine et a 1’aide du gouwernement allemand. Dans cette opti-quc, je ne crois pas que Ton puisse comparer mćme une seule des actions soi-disant « terrorista w de b R.A.F., dans une op-