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390 L/Educateur ProlAtarien

daire « la connaissance des fonde-ments de 1’industrie modernc en gćne-rn 1 ».

Tout en poursuivant un efTort inlas-salde afln de faire communiquer par rinstituteur aux t*16ves des connaissances exacłes et systćmatiques sur les disciplines de 1’ócolc priraaire et secondaire, il ne faul jamais oublier que ces connaissances doivent etre unieś a la vie ; que Pćcolc doit prćpa-rer reellemcnt les ehfnnts a etre « des b;Uisseurs du socialisme integrale-incnt dćveloppćs, rcliant la thćorie a la pratique et maitres do la techni-que ».

Le pcrsonnel enseignnnt doit faire mi ellort ćnergique pour habituer les enfants « a se servir des manuels et du livre, a exec;iter toute sortc de travaux ecrits independants. ii travail-ler aux cabinets dYtudes, aux lahora-toires, aux cabinets d'apprentissage, a l'ateller d’apprentissnge »> et a raet-tre en oeuvre, en nieme temps « di-vcrscs sortes d'expćricnco9«d*appareils» faire des excursions (ii rusinc,aux m;i-sćes, it travers champs, dans la foret, etc...) >». Si, pendant 1’annee scolaire passee, la premićre partie de ces in-dications lut assez largement realistę i 1’tcole priniaire et secondaire — ce qui marque un progrós sensible vers la bonne organisation dc Tensei-gnement — on ne peut en dire autant de la seconde partie des indications. Quanl ii prćsent on ne se sert pas assez & 1’ecolc et surtout ii Ptcole rurale de proctdes d’enseignement comme les cxpćriences de physique, dc chimic et de Sciences naturelles.

« II faul habituer systćmatiquement les enfants ii faire un travail indepen-danl en se servant largement de dl-verses t:\ches a:i fur et & mesure de rnssimiłation d’un cours determine de connaissances (problimics et exerci-ces, confectionnement de modćles, Ira-vail dc laboratoires, rassemblement d’herbiers, utilisation des terrains sco-laires pour un but d’cnseignemcnt, etc...) »

C*est trós important* pour la bonne organisation de renseignement a l’eco-Ie priniaire et secondaire. II fant que rinstituteur sache apres avoir ensei-gnó une certaine partie de son cours se servir de « diverses taclies » qui, execiilees par les eleves, doivent les amener ii verifier pratiquemcnt, ii s’as-similer ce cercie de connaissances, et Ieur npprendre ii appliquer ii la pra-ticjuc les connaissances thćoriques ac-quises.

II faut q Pon sache aussi se servir des terrains attaches ii 1’ecole ; il faut que chaque ecole ait son terrain d’en-seignement.

Dans quelle mesure appliquez-vous toutes ces metbodes d'enseigncment ? En faites-vous usage dans votre tra-vail courant d'enseigneinent et d’edu-cation ii 1’tcole ? C’est lii Puno des voies au moyen desquelles nous pour-rons unir dans le lravaii scolaire la thćorie et la pratique en rendant renseignement suffisammenl concret ; c*est ainsi que nous pourrons obtenir que les connaissances acquises par les el£*ves ii 1’tcole ne soient pas fondees siniplement sur la memoire, apprises par cielir, pour que ce soient des connaissances vivantes, concreles, prati-(|iies, ncquises par les tleves d’une faęon syslematiąue, approlondie et solide.

Je dois vous avertir, ca mara des ins-lituteurs, que l’assimilation dc ces mćthodcs d’enseignemcnt n’cst pas chose facile. Elle exige beaucoup de trarail, une excellente connaissance de la malićre, une bonne expćrience pedagogique ; et il en rtsuitę que vous devez vous preparer ii 1’application de ces metbodes de la faęon la plus attcntivc. D*ailleurs, vous avez ii com-battre dans cet ordre (Pidćes les inven-tions batives, gauchistes en fait de me-tbodes. les idees qui feraient tort au caracttTe systematique et exact des connaissances relatives au\ « fonde-ments des Sciences » enseignees ii Pe-cole priniaire et secondaire.

II s’agit (Pempecher ces idees de faire rcculcr Pecole si peu que ce soit vers les <f metbodes » qui ont ete con-damnćes.

Pour nous, la culture socialiste n’est pas un r6ve. un probleme abstrait, un « but finał » lointain ; c*est notre tra-voil d*aujourd*hui. Cette tAchc est constituće par des millions d’efTorts (fui tendent « ii faire de toute la po-pulalion travailleuse de notre pays



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