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quclque sorte par celle de 1’electricite que la communication de la pensie humaine ne eonnaissc plus de distance. Ce sont de ma-gnifiques conquetes sur 1’espace et le temps qui font 1’orgueil de 1’esprit hurnain. Ce sont d'immenses senices rendus par les Sciences physiques & la civili$ation, dont il ne faut pas qu’elles \iennent ternir leclat en procurant a la guerre cesimentions malfaisantes de dćtestables engins de destruction dont la conference de Bruxelles ń fletri. et c’est la son honneur, 1'illicite emploi.

•)e reviendrai. en terminant, sur ce titro d‘Internationatisme que M. de Marcoartu a donnó & son ourrage sans le definir; etqui ne saurait avoir d’autre signification que d'aspirer & faire cesser & notre epoque cetta choquante anomalie qu’offrent les nations europeennes. lorsqu’elles viennent pour le reglcment de leurs conflits interna-tionaux organiści-sous le nom de paixarmće, leprincipe delapriroaute de la force sur le droit qu‘elles rougiraient d'invoquer dans leurs constitutions intćrieures pour le reglement des conflits des citoyens entre eux.

I.histoire aura a rechercher la nation qui a pris l'initiative de 1‘organisation militariste de ce systeme de paix armee et a juger la rcsponsabilitó morale qu’elle doit cncourir pour avoir imposć aux autres nations la nćcessite de 1'imitation, afin de aauvegarder le maintien de l'6quilibre europeen. On ne saurait donc reprocher a chaquc nation europćenne individuellement de pratiquer ce systeme de paix armee. puisque le patriotismc et l imerćt de la dćfense natio-nale lui en font uu devoir. Ce n’est pas le fait local et national. mais le fait generał et europeen de la paix armee que 1’internationalismc doit combaitre, et le meilleur terrain a cet egard c’est celui de la codification du dr. it des gens et de 1'arbitrage international.

A peine lasociete de Londres pour l’a\anccmcnt des Sciences so-ciales avait-elle proclame le rćsultat du concours fondó par M. de Marcoartu en faveurde 1’arbitrage international, que la Faculte de droit de Paris etait appelee a faire connaitre son jugement sur un concours ouvert sur le memesujet. M. Sturdy, qui est venu d'An-gleterre en France pour y etudier le droit, et qui avait suivi avec assiduite plusieurs cours de la Faculte de droit de Paris, et notam-ment celui d)t droit des gens, vou!ant donner a cette celóbre Faculte un temoignage de sa gratitude, a institue un prłx de roille franca a decerner une seule fois en 1876 & Pauteur du roeilleur mćmoire sur 1’arbitragc international. C'est dans sa seance solennelle du ]*^r aout prochain que la Faculte de droit de Paris fera connaltre son juge-raent sur les rćsultats de ce concours.

On voit donc quo do toutcs parts le grave probl&me de Tarbitrage international et de la codification du droit des gens se produit et sMmpose aux etudes des hommes de science et des hommes d'Etat, comme 1'une de ces idees parvenues a l’epoque de leur roaturitó, qui attendent leur realisation graduelle de 1'actiou dn temps, du progres, desmoeurset du deveioppement dc la raison publique.

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