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la saison des pluies, empruntees par un grand Senegal, telle que la piste Rosso-Saint Louis via Au dćbut du XXe siecle, Pespace mauritanien n’etait pas, a proprement parler, un espace parcouru par des mouvements migratoires, mais un vaste espace de circulation trans-saharien concurrence par le transport maritime, entre PAfrique de POuest et PAfrique du Nord. Au moment de Pindćpcndance, le 28 novembre 1960, la faible population mauritanienne, nomadę ou semi nomadę, ćtait dispersee sur dc grands espaces desertiques, a la difference dans les zones de peuplement de la vallee du fleuve. En 2006, il est generalement admis que le nomadisme ne conceme plus que quelques 10% dc la population. L’apparition d’une population significative dc travailleurs migrants et de leurs familles est donc relativement reccnte, moins d’une cinquantainc d’annees.


2.    Les grands axes routiers goudronnćs sont la route dite « de PEspoir», Nouakchott-Nema (1200 km), Aioun El Atrouss-Nioro-Bamako (132 km cote mauritanicn), Paxe Rosso-Nouakchott-Nouadhibou (674 km) acheve en 2005, et Paxe Nouakchott-Atar(430 km). A ces routes goudronnees il faut ajoutcr un nombre dc pistes praticables hors de nombre de vehicules, et qui menent a la rive du flcuve le barrage dc Diama, et la piste Nema-Bassikounou menant vers Lcre et Gao au Mali. Ces grands axes routiers, avec Nouakchott comme pivot, constituent des interconnections regionales aux prolongements ćtendus en ce qui conceme la circulation des bicns et des personnes. Lorsque le projet de pont sur le fleuvc Senegal, a Rosso, sera mis en a>uvre, un axc majeur Dakar-Tangcr sera alors ouvert.

3.    Un total de 17 points dc passage contróles et dotes d'un commissariat de police sont repartis sur les 5074 km de frontieres communes, soit 12 le long dc la frontiere senćgalaise, trois le long de la frontićre malienne, un le long dc la frontiere avcc le Sahara Occidental (a 50km de Nouadhibou) et un sur la frontiere algerienne. A cc nombre s’ajoutent de nombreux points de contróle generalemcnt positionnes dans des villages et hameaux frontaliers.

4.    En 1963, lorsque Jean-Franęois Deniau prcnd ses fonctions d’Ambassadeur de France a Nouakchott, il decouvre une ville de 12 000 habitants dont 8 000 vivant sous la tcnte'4. Plus dc 200 000 y vivent en 1980 et, sclon les estimations courantes, environ 778 800 nationaux en 2006 auxquels s’ajoute une population estimee a 100 000 ćtrangers (entre 10% et 25% de la population des quartiers peripheriques).

5.    Les grandes secheresses des annees 1970, 1984-85 et 1991-92 ont declenche un exode rural important vers la capitale qui a ainsi subi une extension urbaine incontrólee. A la population venue de Pinterieur du territoire s’est ajoutee une population etrangere d’originc sub-saharienne, attiree par dMmportants besoins de main d’amvre gćnćrćs par les travaux publics, la construction dc batiments publics et d’habitations ainsi que la multitude de metiers accompagnant ce deveIoppement urbain. Moindre en proportion, le nieme processus d’urbanisation a affectć Nouadhibou (important port de peche et terminal mineralier de la minę de fer de Zoueratc) et, plus tardivement, Kiffa.

6.    La population, bien que faible au regard de Pimmensitć du territoire, s’accroit a un rythme d’environ 2,98% par an. En 1988, elle comptait aux alentours de 2 500.000 personnes, 2.900.000 en 1999 et les projections annoncent plus de 3.500.000 en 2010. II est couramment admis que 2/3 de cette population vivcnt dans les principales agglomćrations. La population etrangere representcrait environ 7% de la population nationale en 2006, soit environ 200.000 personnes. Compte tenu de Paccroissement attendu des activitćs economiques dans les sccteurs secondaires et tertiaires du fait de la misę en exploitation de nouvelles ressources naturelles (en particulicr le petrole et des mineraux) avcc de fortes repercussions dans le domaine dc la construction et des travaux publics, il parait raisonnable d’anticiper un accroissement de la population etrangere tendant vers 10% de la population dans un proche avenir. Les developpcmcnts sociaux et economiques dans les autres pays de la region ont egalement une forte influence sur cette evolution.


74 Nouakchott, Capitale dc la Mauriianie, SEPIA. 2006.

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