Les ]>rincipaux points cTintćr&t et les thćatrcs pe«vent etre aisómcnt visites en un jour. Quclle qtie soit 1'amitić qui puisse twister, ou combien puissantes les lettres crintroduction, nc demandez jamais A. un rćsident d’tm port chinois de vous accompagner pour visiter unc des villes habitćes par les indigenes ; ni ne lui parlez d’excursion apres. Le rćsi-dcnt vous dira peut-etre qu’il n’a jamais mis les pieds dans la partie chinoise dc la ville ; ou, qu'il y est alló une seule fois, il y a de cela dix ou vingt ans. Son “compradore 99 ou domesticpie vous trouvera un ami, ou un cousin obligear.t, pour vous scrvir de guide. Entrant par la porte du nord, i\ I'extrćmiti de la colonie franęaise, le voyageur peut se faire conduire par une de ces brouettes A voyageurs et se faire roulcr autour des murailles a la porte ouest ou sud; puis lentrer A pied dans la viile par la porte nord. II pourra voir des rues remplies de 1 magasins de soieries, de fourrures, de porcelaines et i autres objets, et un tel fourmillement dans des rues 1 d’une largeur de sept pieds et dans les ruelles adjacentes, pour aj>puyer la vćracitć d’un recensement accusant une population de 400,000 habitants. II devra visiter aussi f V \ le Club des Mandarins, ou jardin A thć, la Corporation Ii iW,\ V des bijoutiers, ou se tiennent des ventes publiques / \continuelles, et le tempie situć au milieu d’un
^ " ćtang serpentant qu’on peut atteindre par
nombre de ponts tortueux, le v^ritable paysage aux saules immortalisć et reproduit sur les , dessins et les modeles. Autour de 1’ćtang il
peut voir des jongleurs en plein air, des diseurs de bonne aventure, des conteurs, des raccom-modeurs, des barbiers et des dentistes exeręant leur mćtier, et le bruit ćtourdissant des voix, et la fonie bientót Tattire.
Dans la ville ćtrangere, il y a de beaux magasins sur la route de Honan et de Maloo. II y a un thćatre chinois dans le ąuartier . ^ - — pres des murs de la ville, et un grand
dćploiement de riches costumes est la seule chose intćressante dans ces dra mes . - assourdissants. Nombre de Chinois
prćferent rćsider dans cette partie du .v~ quartier franęais, ou ils sont sous la juri-
diction des lois ćtrangeres et taxćs ćquitablement, et ou les dćlits sont soumis a la juridiction d’une cour mixte, laquelle est composće d’un magistrat chinois et de deux membres du corps consulaire. Les Chinois riches 1 ! des provinces reculćes, de meme'
* que ceux de Shanghai, viennent y
dćpenser leur argent.
Les trois promenades de Shang-hai sont: au chemin de la Source Bouillonnante et retour, au chemin
1’AGODK CHINOISE.
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