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COMPTES RENDUS

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de Ney et a la convention de NiS conclue avec Stambolijski en mars 1923 Les dirigeants de la bourgeoisie roumaine, au contraire, regardaient avec satisfaction Fairwee au pouvoir d*un rćgime persćcutant les communistes. Ils craignaient une instauration en .Bułgarie d*un rćgime d’ouvriers et de paysans qui eussent fait de la Bułgarie une alliee de TUmon Sovietique, ce qui aurait conduit i un demi-encercleinent de la Roumanie bourgeoise-agranenne et sti-mulć les communistes roumains & appuyer plus activement les actions du proletariat des pays balkamques La presse bourgeoise roumaine du temps rcflete d*une part les contradictions au sein des partis bourgeois-agranens et de 1’autre, les contradictions ronmano-yougoslaves concer-nant 1’appreciation des evenements de Bułgarie et la politique de son gouvernement mili-taire et fasciste. Celui-ci s*avćre satisfait de la position adoptee par les cercles dingeants roumains. Le troisićme Etat membre de la Petite-Entente, la Tchecoslovaquie, adopte une position conciliante. Les dissensions intervenues entre les pays de la Petite-Entente, dans cette question, rendent moperante la proposition de la Yougoslavie d’adresser une notę de proteste commune au gouvernement bulgare. Aipsi que l'auteur met en ćvidence dans le para-graphe consacre i ce probleme, a 1'encontre des gouvernements et des partis bourgeois, le mou-vement commumste International et les partis communistes de divers pays apprecient a leur juste Yaleur les evenements de juin et ćtabhssent la ligne politique vis-a-vis de la dictature militaire et fasciste bulgare. Ainsi, la Seance Pleniere du Comite Exćcutif de 1*Internationale Commumste dn 12 — 23 juin, considerant Tinstauration du mihtarisme et du fascisme comme un coup portć aux forces communistes et progressistes des pays balkaniques, lance un appel aux ouvners, aux paysans bulgares et au proletariat International, en les exhortant £ luller contrę le fascisme. C’est dans 1’espnt de cet appel que les partis coinmumstes de TUruon So-vietique, d’Allemagne, de Tchecoslovaquie, de France, de Yougoslavie, de Roumanie, de Grece et de Belgique exercent leur action.

Les partis social-dćmocrates adoptent differentes attitudes, quelques-uns aliant jusqu*& calommer le mouvement commumste International sous le jour des ćvćnements de Bułgarie.

Le cliapitre II est consacrć h 1'insnrrection de septembre. Les preparatifs de Pmsnrrec-tion, consideres & la Stance Plćniire de 5—7 aoflt du Comite Central du Parti Commumste de Bułgarie comme l'unique issue de la cnse creee par le coup fasciste, se dćroulent dans des con-ditions interieures et exteneures tres dures. Sur le plan extćrieur, en aoflt et surtout en septembre 1923, le fait le plus caractenstique est la tension crćee au sein des pays balka-mques, pouvant conduire & un conflit bulgaro-yougoslave. En poursuwant une politique d*annexion (Fiume et Corfou), le gouvemement fasciste italien manifeste son intention de crćer des comphcations i la Yougoslavie et & la Grfcce en les poussant vers une guerre contrę la Bułgarie et mstiguc en ce but & la revolte en Macedoine. Considćrant qu*nn conflit italo-vougoslave et italo-grec est imminent, la reaction bulgare mcite a son tour au chauvimsme. L^ntensification de Tagitation nationahste en Macćdoine, comme suitę des instigations din-gees par les cercles fascistes d’Italie et dc Bułgarie, inquiete le gouvernement yougoslave qui masse des troupes £ Tintention d*entrer en Bułgarie et d*avancer jusqu*£ Sofia, et institue en Macćdome un rćgime de terreur. La tension politique atteint un point dangereux et le gou-Yernement Tzankov, craignant la masse rćvolutionnaire de Pinteneur, se voit obligć de battre en retraite. A la mi-septembre, le pćnl d’une guerre est ćcartć mais les relations bulgaro-you-goslaves sont encore tendues. Jusqu’i 1’insurrection de septembre, la bourgeoisie serbe a pour-suivi 1'ćloignement du gouvemement fasciste de Sofia et la repnse du pouvoir par un gouver-nement agranen. A 1’encontre de la politique yougoslave, les gouvernements turc ct roumain desiraient le prolongement de la dictature de Tzankov. Ainsi que souligne Tauteur, au cas de la Turquie ceci ćtait explicable, vu sa politique anti-yougoslave. En ce qui conceme le gouver-

nement roumain, celui-ci ćtait profondement mquiet dc 1'essor pns par le mouvement commu-niste de Bułgarie auquel, ainsi que l*on peut constater des rapports de Rięcanu, il s*interessait de pres, ćtant prfit i appuyer le gouvemement bulgare.