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conforter certains choix faits par le passć. «[...] Pidentite apparait comme on «ó angeur» qui relie et separe a la fois, et assure la circulation a Pinterieur de Pespace social.» (Ladmiral et Lipiansky : 132) Nous remarąuons que le recul inherent a une experience d’etudes a Pexterieur des ffontieres, la plupart du temps loin des amis et du cercie d’appartenance privć du participant, ait ainsi contribue a la consolidation de leur identite.

Au Quebec, les etudiants considerent, de maniere generale, avoir developpe une plus grandę confiance en eux, une autonomie et un sens de la debrouillardise suitę au sejour. Sans enlever quoi que ce soit a Pexperience, il appert que ces outils surviennent davantage du fait d’avoir vecu seul & Petranger durant un laps de temps relativement long, plutót que celui d’avoir choisi PArgentine ou d’avoir sejoume specifiquement dans ce pays. II nous est donc difficile d’affirmer que le fait d’avoir acquis ces qualites est lie au choix d’un lieu de sejour.

En opposition par contrę, en plus d’avoir acquis ces memes aptitudes et une certaine independance, les participants argentins ont etć marques par un facteur qui peut etre relie au fait d’avoir sejoume dans un pays du nord comme le Canada. Selon plusieurs, le Canada est un pays de tolerance et d’ouverture aux differences. L’exposition a ces valeurs a encourage les etudiants a les appliquer au retour, dans leur propre societe. Plusieurs participants expriment ainsi une volonte de changement dans leur quotidien, qui emerge suitę au sejour dans un pays ouvert comme le Canada. Cette demi&re remarque nous permet de croire a la vision dynamique de la communication qui veut que ce soit un processus d’echange et de crćation, tel que suggćró par Winkin et Carey au chapitre 2.

Chacune des experiences des etudiants est unique et laisse des traces propres, comme par exemple, apprendre a vivre avec la solitude [Mona] ou a affronter le froid [pour Yaleria, en particulier]. Nous avions deja etabli que le Capital de mobilite et ses