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sommes egalement distincts). Ce demier volet ressort beaucoup plus fortement dans les entretiens rćalisćs, merae si certains elements de rapprochements peuvent etre mis en lumiere (par exemple, r le theme de la relation avec les indigćnes chez Mariano).
Nous sommes porte a c ire que les etudiants interroges prćsentent, certes, une ouverture sur le monde et i’ils ne sont pas refractaires a i difference. Ce caractere n’est toutefois pas seulement determine par Fćchange, mais egalement par un ensemble d’experiences antdrieures (un Capital culturel et mobile dej& present). Un premier pas a ete fait da la recherche d’un eąuilibre, mais celui-ci ne semble pas avoir ete atteint. Defin: 'ement, nous constatons que Fćchange vecu a lie les participants a leur propre societć et que le partage avec 1’autre culture a etć bćnefique en ce sens.
6.1.3 Cosmopolitisme
Une proportion notable d’etudiants de notre echantillon possede des racines diversifićes. Chez les Argentins, la plupart des etudiants rencontrćs ont des origincs europeennes du cóte de leurs grands-parents alors que pour les Quebecois, les parents de quelques ćtudiants sontd’une autre nationalitć. Comme l’a allćgue Xavier de Brito au second chapitre, cette familiarite avec Fetrange peut favoriser un dćsir de connaitre d’autres cultures, meme si les etudiants n’en sont pas conscients. Selon Garcia Canclini, ce dej est davantage symptomatique de l’ćpoque dans laquelle nous vivons (en raison, entre autres, de la mondialisation des echanges et de Faccessibilite aux diverses conceptions du monde par les moyens de communication (dont Internet) et les mouvements des personnes). «Nunca pudimos ser tan cosmopolitas como ahora, tan contemporaneos de muchas culturas, y sin viajar. Basta ver como combinan los jóvenes las nuevas formas de territorialización barrial, como