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Chacun des participants avaient vecu un echange d’etudiants entre les annćes 1995 et 2005 et ćtaient de retou: ans leur pays d’origine au moment de Pentrevue. Une seule exception : une etudiante ąuebecoise a effectuć un sejour de recherche dans le cadre de sa maitrise. Nous avons tout de meme conservć son temoignage en raison de la maturitć de celui-ci et aussi pour realiser un portrait plus varie de la mobilite etudiante. «Les grands smes de l’entrevue sont donc prealablement definis, mais 1’ordre dans leąuel ils peuvent etre abordes est librę et les catćgories a 1’interieur de ces themes demeurent z bigues. Le role de l’intervieweur consiste essentiellement a laisser parler l’interviewe, et a lui proposer certains themes si celui-ci ne les aborde pas spontanćment.» (I isse, 1992 : 109) Ces entrevues ont ete precedees de ąuestionnaires, envoyes par courriel, nous permettant de cemer le profil de chacun des participants en fonc »n de l’age, du genre, de la discipline d’ćtudes, etc. Grace a ces ąuestionnaires, nous avons pu dresser un portrait generał des participants a 1’etude en evitant de poser des questions factuelles lors des rencontres.
Le travail de terrain s’est elfectue en deux temps: premierement au Quebec, puis, dans un deuxieme souffe en Argentine. Cette seconde partie est significative dans notre demarche, car nous avons observe les repercussions de l’expćrience vćcue par des Argentins dans leur ąuotidien, en nous familiarisant in situ avec les rćalites de ce pays. «C’est le fameux travail de terrain au cours duąuel le chercheur participe a la vie ąuotidienne d’une culture differente (lointaine ou proche), observe, enregistre, tente d’accćder au «point de vue indigćne», et ecrit.» (Auge et Colleyn, 2004 : 79) II s’avere important d’aller a 1’ecoute de 1’autre dans son milieu pour comprendre exactement d’ou il vient et pouvoir ainsi saisir comment il agit dans son monde et comment il le construit.