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d uo service a rautre. qu'« serail dan-gereux de vou1oir imposer le meme lype d‘organisation des horaires.

• de pouvoir óvaJuer łes so/ulions retenues:

-    - le tour le meilleur sera toujours, celui qu’on peul modiller

-    le sysieme de rotaiion convieni a ceux qui y sonl soumis parce que ce tour « a ete elabore par les posies.., les anciens l'ont rode ».

Apparail donc lidee que. quelle que soit la solution, il taudra lexperimenter pour l*evaluer: cela signifie qu‘il laul 3voir ta possibilite de laire evoluer les choix puisqu'au cours des annees les evaluations peuvent changer.

1.3. Le travail b realiser en horaires postćs : activitós et conditions d’exercice

Les descriptions precedentes. rela-lives a Torganisation du cadre tempo* rei et b rińsertion du personnel dans ce cadre. do»vent etre completees par un examen des caracleristiques du lravail b realiser. En etfet. les elfets du lravail. pour des općrateurs donnes. sont etroilement dependanis des exi-gences du lravail et de la naturę des activilćs mises en oeuvre. Ces acti-vites resultenl des conditions exter-nes de rćalisation du travail (naturę des t&ches. moyens malóhels...). des conditions d’execution (cadre lempo-rel, espace de lravail. ambiances .. physiques. conlrainles de temps et/ou de precision, quantite et qualitó de la produclion...) el enłin des conditions internes, propres aux opera-teurs. que celles-ci soieni d*ordre biologique (age. elal dc santó...). psychoiogique ou socioprolession-net.

m •

On peut delinir des oplions au plan de lemploi du temps : choix du modę de lravai! (disconiinu. semi-conlinu. continu). du nombre de lactions. des modalites d’occupation de ces lac-lions (lixes. alternantes). de leur du-ree. de leur localisalion ou de leur succession. Mais. comment analyser chacune de ces options sans connai-Ire le lravail qui se deroule dans ce contexte. sans avoir etudie l‘activite reelle de ceux qui travaillent dans ce contexte?

Lobjet ici fesi donc d'inviier ceux qui ont a structurer l'enveloppe tempo-relle du travail, ś rellechir, avant toute dócision. sur la manióre dont le lravail esl rćalise concrelemeni el sur les conditions rśetles d’une adiviie impli-quant d*etre aciil de nuiL

Cette eiape vise a apporter. non des rśponses precises. mais au moins des ćlómenis de rellexion pour que ceux qui auronl a elaborer. negocier. mełtre en ceuvre ces choix. le lassent a parlir dc celte iellexion próalable

Celle-ci s‘arlicule autour de irois ni-veaux indissotublemenl lies.

a)    II sagit. tout d*abord. du travail dcmandó (qui diltere dun service b faulre), des lachcs el des moyens techniques ulilises ainsi quc de 1’orga-nisation du travail el de son environ-nemenl physique.

b)    Le travail a laire est en generał delini par les responsables en lermes d*ob|ectils a alteindre. de taches a remplir. 6ventuellemeni de proce-dures. d aigorithmes a suivre. Mais. pour 1‘operaleur, la questk>n esl de savoir comment il va pouvoir remplir ces objectils: que!!es sont les inlor-mations dont il a besoin⁹ Ouelle decision doil-il prendre? Quels modes operatoires va-t-il employer? Ouel contróle du resuila! de son activite va-t-il recbercber?

II s*agit donc de connailre les aciłvtrśs rćeflement ctfcctućcs pour executer le lravail par les općraleurs et non celles qui sont prescrites par les consignes el plans de travait. De nombreux lravaux ont montre. en ettet, des diłferences notabies entre ces deux facetles el qu*en generał, il existait une grandę meconnaissance. entre autres. des difficult&s reelles de la łachę pour 1‘operateur. L’6valuation de ce qu1l esl convenu d’appeler la • charge de travail - (c‘est-a-dire le cout pour l operateur de la misę en ceuvre des tonctions necessaires a rexecution de la tSche) ne peul se laire va!ablement a parlir de la delini-lion iheorique des laches. mais seuie-ment a partir de la laęon dont elles sont realisees: procedures operatoires utilisees. processus mentaux sous-jacents dont on sait qu*ils varieni d‘un operateur b lautre mais aussi ctiez un meme operateur.

Meltre 1'accent sur cetie connaissance est important surtout dans une phase d'evolulion lelfe que la connaisseni a 1’heure acluelle bon nombre d etablis-sements. Les Iranslormations a la lois techniques (nouvelles lonclions -nouveaux materiels) el organisaiion-nelles enlrainent des modilicalions des taches habiluelles. Celles-ci ne sont pas ladtes a percevoir et neces-sitent la misę en oeuvre doutils dana-łyse qui restent a elaborer et a mettre a la disposilion des interesses eux-mfimes.

Ces caracteristiques des t&ches dś-termmenl les aciiviies physiques. per-ceptives. mentales par lesquelles les operaieurs rćalisent le travail. en fonc* tion de leur propre 6lai.

Ces Irois classes d’aclivite ne sonl pas independantes les unes des au-Ires. elles lonclionneni en interaction (l'acłivite physique retentil sur i*activiie mentale). mais elles lonclionneni ega-lement en dependance (TaciK/iie men-lale organise el commande l‘activiie physique et perceptive). Aussi. il im-porte de ne pas perdre de vue. dans toute analyse. les liens entre ces dillerentes composantes. Or. pour robservateur exierieur. seul le geste esl vis«ble (mouvemenl. parole, ele ). c*esi-a-dire le rćsullal de raciivite mentale prealable qui a ete neces-saire pour aboulir a 1'action mais qui, elle. est non perceptible. donc me-connue la plupart du lemps. Ceci conduit a des prejuges tenaces dans rappredation de la charge de lravaiJ: par exempłe il est courani d‘entendre dire que dans les taches de conlróle et de surveillance ou (saul en cas d'incideni - on reviendra sur cette notion) ił ne se passe rien. tant que l operateur n‘a rien a laire. « il ne (ait rien ».

Cette conviction esl d aulant plus lorie qu’avec les progres de Tinformatisa-tion. la plupart des procedures sonl aułomatisees el le travail de 1‘opera-teur semble nśgligeabłe sinon inutile.

Une lelle meconnaissance am6ne parlois a conlier des travaux annexes a 1‘operaleur qui ełlcctue le contróle de qualite des produiis dans Tindus-irie. par exemple. Celui-ci se trouve alors en conllit permanenl de priorite entre les dillerenies taches. Celte siluation comporte des risques a la lois pour le travail (erreurs. oublis) el pour Tetat mental de Toperaieur (situa-lion anxiogene).

Enlin. le travail demande s*et1ectue dans des conditions parUcuiieres de róatisation. Ces conditions influenl sur les exigences du iravail et sur l eiat des opóraleurs : modę d'organisation particulier el condilions materielles speciliques.

Les liens entre activiie des op>erateurs ei horaires de travail revelent donc des relations complexes que le contexte de travail semble moduler.

c) II s’agit. enlin. des etlets de cette actńnte sur tes općratcurs, ellets dont la variabilitó depend a la lois des caracterisliques de chacun et des taches a realiser.