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promenions aux environs de Paris, k Jouy-en-Josas par exemple, dans la paisible et mysterieuse rue du Docteur-Kurzenne ou nous avions vćcu, mon frere et moi. Mais un pavillon d’aspect plus balnćaire que les autres et portant sur son entree l’inscription : Villa Miramar ou Villa Reine Nathalie, me rappelait que nous nous trouvions k Biarritz. Et la lumiere tendre et claire ćtait celle de la cóte d’Argent.

Avenue de la Republique, des enfants entraient a 1’institut Sainte-Marie, un batiment tres ancien dont on avait repeint la faęade. La barriere grillagee ćtait ouverte et apr&s l’avoir franchie, ils se poursuivaient dans la cour. Une sonnerie sourde annonęait Theure de la classe. Et je me suis souvenu de ce matin d’octobre de dix neuf cent cinquante ou nous avions traversć cette cour, ma m£re et moi et ou nous avions frappe k l’une des portes-fenetres aux volet$ de bois gris. C’etait la premiere fois que j’allais a 1’^cole et je pleurais.

A notre gauche, la venelle des Freres s’enfon-ęait k perte de vue entre deux murs. Je remarquai une porte ou je lus : Institution de 1’Immaculće Conception. A droite, quelques petites villas se succćdaient. Nous atteignions le bout de l’avenue. II y avait un carrefour. Encore quelques pas et k 1’intersection de deux rues, dominant ce carrefour telle une figurę de proue, m’apparut la Casa Montalvo.

Comment la decrire? Une batisse massive en

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