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310 femes ). Scientifigues du Rćseau Biotechnologies Yćgćtales AUPELF.UREF, Orsay, juillet 1997

MATERIEL ET METHODES

Des lignees isogeniąues de ble dćveloppees a L’INRA - Meknes et caracterisees par leur resistance multiple aux maladies (cecidomyie, rouilles jaunes, brunes et noires) ont ete utilisees et evaluees sur base de caracteres morphophysiologiques lies aux pertes d’eau et leurs relation avec le satut hydrique et PEUE. Ces lignees sont issues de croisement entre les principales varietes cultivees au Maroc (Achtar, Marchouch, Kenz, Nesma) et des sources de resistance aux maladies citees ; suivie de croisements retours au parent recurrent que constitue la variete cultivee. La proportion minimale du genome en commun etant de 97 %. II convient de noter que ce materiel vćgetatif est d’une obtention recente et qui n'a fait Pobjet d'aucune etude physiologique.

Les param&tres mesures relatifs aux pertes d’eau par ces lignees, concement: la transpiration, la resistance stomatique, la glaucescence et la perte relative en eau en condition de lumiere et d’obscurite. La resistance stomatique et la transpiration foliaire sont mesurees a Paide d'un poromfctre k diffusion qui fournit la rćsistance (R) k la diffusion de vapeur d'eau. La feuille etendard qui sert de mesure est placee de telle sorte que le thermocouple de Pappareil soit en contact avec la partie mediane de la face abaxiale moins soumise aux forts rayonnements, donc plus homogene que la face adaxiale (surface foliaire fixee est de 0.65 cm'). Ces mesures sont realisees au cours de la mi-joumće sur un ciel bien degage. La perte relative en eau, dans les deux cas, repose sur la dessication de la feuille excisee pendant 4 heures et ceci a des intervalles de temps fixes (2h, 4h et 6h). La glaucescence est determinee par dosage de la quantite des cires par unitę de surface foliaire. Notons que nous avons pu deja operer un classement de notre materiel vegetatif quand a leur aptitude a accumuler des cires.

RESULTATS & DISCUSSION Relation « Glaucescence-EUE »

Chez le ble, la rćduction des pertes d’eau, element important qui pourrait attribuer a Pamelioration de PEUE, s’obtient en partie par la misę en place de barrieres morphologiques des tissus foliaires dont les cires, caractere genetique ayant la faculte de słexterioriser et de s’exprimer mieux en conditions de deficit hydrique. La quantite de ces cires epicuticulaires est conditionnee, chez le sorgho, par deux loci (Bml et Bm2) tandis que leur naturę est contrólee par des alleles recessifs correspondants a trois loci au moins (hl, h2, et h3) (Peterson et aL 1982). Les deux caracteres segregent de maniere independante et aux differentes combinaisons correspondent divers types et quantites de cires. Mclntosh (1983) a montre que la glaucescence est contrólee chez le ble, par une serie de genes (wl, Wl, Wl \ W2a, W2b, W2’) correspondant aux genomes B et D. Par ailleurs, Johnson et al, (1983) ont indique que Pexpression de la glaucescence depend de Parrangement des cires deposes plutót que de la quantite de cires. D’apres nos resultats, on a enregistre trois types de classes de lignees isogeniques selon leur aptitude a accumuler des cires (figures 1,2 et 3):

Classe I : comprend les lignees isogeniques 1-2 caracterisees par leur capacite a accumuler des quantites de cires elevees. Ces lignees se sont distinguees comparativement aux autres lignees par, un taux de transpiration faible, une resistance stomatique et une temperaturę foliaire relativement elevees et enfin par des pertes relatives en eau basses.

Classe II : comprend les lignees isogćniques 3-4-5 avec les caracteristiques suivantes : une glaucescence moyenne, une transpiration et une resistance stomatique intermediaires et des pertes relatives en eau moyennes.

Classe III : avec la lignee isogenique 6 presentant une quantite de cires epicuticulaires faible, une transpiration plus prononcće, une resistance stomatique et une temperaturę foliaire relativement faibles et des pertes en eau elevees.

Ainsi, il semble que le flux d’eau (stomatique et cuticulaire) au niveau de la feuille est determine par la quantitć de cires cuticulaires : un taux de cires eleve est lie a un taux de transpiration bas. Cependant, la rćduction de la transpiration ne se traduit pas forcement par une augmentation de la tempćrature foliaire ; ceci pourrait etre explique par 1’augmentation de la reflectance due aux cires et induisant une reduction de la radiation interceptee et limitant ainsi les pertes en eau.



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