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SI Meilars est recommandablc surtout par son antiąuite, * Confort ne l’est pas moins par son oaractAre artistiquc, rjui y attir© do nombrcux vlslte-urs, et par sa dćvotk>n, qui y falt afTluer les p^lcrins princlpalement des cantons dc Pont-Croix. Dounrnencz et Plogastel-Samt-Ge.rmain. M. Parchemlnou dćcrit en parfait connaisseur la chnpeMc du 16* siicle, avec sa curicuse rouc A carillon, ct son calvalrc remarquablc portant les do u ze apdtres. II donno k sos pćlerimages d’antan tin souvcnir vlsi-blcmcnt ćmu auquel toul Pont<5cruden R’awociera de toul otrur.

Un vcou cn terminant : cpic M. Parcheminoti, qui sait trou-ver des loisirs et les utiliser, nous donnę hientdt unc mono-graphic de Clćden-Cap-Sizun. oii II est aujourd'hui vlcaire.

Dom J.-Ł. Maloorn.

A

LA MARTYRE. NOTICE, par M. Kal.bć K«mm;*ktok. .ttc-teur de La Martyre. (1)

De (outes les tnonugraphics paroissiales publiees dans le Bulletin Dioceaain, 11 n’en est pas de plus interessante quc celL de <M. Kerouanlon sur La Martyre. Ccst fouillć, c'cst docu-mente : un vrai traraii de bćnedictin.

M. le Rectcur de La Martyre a sans doutc pense que la partie hlxtoriquc et anccdotique de son etudc interesserait prc»quc exclusivcment les babitants de la paroisse et du proche volsi-nage. II en a donc fait tlrer k part Ja partie archćologique, cii une pla«|uette dc 40 pages, qui pourra servir de guide au\ touristes. M. Kerouanlon nous a fait les honneurs de son 4gli*c avec one clart4, une prćcision parfaites, et une abondance dc dltails a laquc>lle rien nYchappe. Quiconquc cxaminera ces remarqunl>Ies chcfs-d*<ruvre d’archHecture. guide par cetle notice. pourra se vanter de eonnaltre a fond 1’eglisc de La Martyre, avec ses anncxcs : ossuaire, sacristie. arc de triomplic.

QucQques mots sur les c»lva»res. -la fontainc dc Notre-Dame et les antiquitćs romaines, complttenl J’ouvrage. Huit illustr.i-tlons A pleinc page, reproduisant des cliches de M. AbgraH. aecompagnent le tcxte. Excellcnt tracail qul nc demande qu’i AtTe imite : 11 Qc sera.

Dom J.-L. Malcorn.

[' (1) Pour \e procurer cc travail. s’adrcv»er A 1‘auteur. Pris : 3 franci.

SAINT DAY, PATRON OP St DAY IN CORNWALL,

by lite Revd Gilbert H. Dodlk, M. A.

« S. Dci est un saint qui rrtalheurcuscmc nt cc possćdc pas «lc vle ćcrrte. Son nom ne figurę nl dans Jcs calendriers, ni dans les livrcs Jiturgiqucs d'«ucun diocesc dc Brctagnc. Son culle est purcment populaire, non offleieł. U vit dans La traditiou populaire; sa fćte w fait dans les chapcilcs qui lui sont dćdićes, et son nom est conservć dans la topographic de la Cornouaifle. Yollft tout ce que nous avons pour ałJcr de r«vant. » (Saint Itay, p. 4) Cette etudc oe peut donc ćtre quc 1’etude du culte tle S. Dci. L’fiuU'ur la 'donnę niodestement comme une simple pisie pouvant conduire Jk des dćcouvertes ultćrłcures.

Le Rćv. Dobie conimcncc par identifier son personnage. Pour lui, nul doute : S. Day dc CornwaH ct S. Dci ou They de CoraouailJc ne font qu'un. Cela adntis d'tmMće, U passe en revue tous les Jkux oi» S. They possedc une eglise, une chapelte, une fontaine ou un simple iieu-dit. II nous fait ainsi vhiter Lothey, Saint-Sega), Poullan, Plouhincc, CJćdcn-Cap-Sizun, St-Jean-Trolimon, Iłicc ct Lothća, en (Juimpcrić, nous signalanl partout les monument* rcligkux et les usagea locaux relatifs a nolre saint. Pour cc qui est de Lothća, il faut J’exrture sans hćsiter. lat prononciation populaire de cc mot est Lo/hć, avec Taccent sur la syllabe finale. Mais dans Jes mots paroxytons forteraent acccntućs, la dernkre syilabe est atonc et prend une couleur indćcisc, sans disparaltre totalcment. Ainsi, dans Lothi, une orciJlc exercće en tendra facilement I.othta, mais jamais LothH — Cf. arć = arćo, »'*ssooir.

•Unc notę finale iiutinue que S. Evy ou Tevy en St-Jean-TroUmon, pourralt blen ćtre S. Thćy. Cela n’est pas impossibJc : dans la prononciation 11 a pu sc produire une ćpcntbćse du o; ce phćnomene toutefois n'cst pas ordinaire, Je pcuple ayant une tendaocc a ćJimiiicr, plutdt qu’A ajouter.

Cette ćtude se terminc par unc notę de quatre pa ges de M. Henderson, sur la chapakle primitive de S. Da}', dans la paroisse de Gh-ennap, en CornwaH, chapellc ancicnnemcnt trćs imporlante, depuis Jongtcmps di&paTue pour faire place u u no chapeHe de la Saintc Trinitć, disparue A son tour. II ne reste de S. Day que Je vr))age qui porte son nom.

Une plaquettc de 20 pa ges in-12, avec une carte A pleino page et. liuK gravures : tel est 4'aspect matćriel de ]’ouvrago du savaot chonoinc de Truro. • .

D. J.-&. Maloouw.