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mes administrćs et moi nous hous trouvons plonges-Sans doute, Monscigneur. vous n'avez pas ouldić ie logement dćlicat que nous soignons pour Monsietir notre desservant, les sentiments rcligieus dont nous nous fiat ton s d’etre penćtrćs et la difTicułte que nous eprouYons a recourir sans cesse, surtout en cns de inaladic, a un ministćre eloigne de nous et |k*u assurć. Daignez, Monscigneur, daignez jctter sur nous un cii dc compassion et fairc enfln hubilcr l'un des meilleu. s presbyteres de votre diocćse par un desservant qui fassc cesser ramertume dont nous sommes abreu-vćs... »

.

Iłour rćpondre aux voeux de la population et pour reprendre l’oeuvre dc M. Rochedreuz, Padininistration diocćsainc nomma Tabbe Madec a Meilars. II impor-tait de developper 1'ecole afin d’avoir, un jour, asscz de pretres pour les besoins du diocćse. Dc I’aveu de Mgr Dombidcau de Crouseilhcs, il y avait, vcrs cetie ćpo(|uc, dans le diocćsc de Quimper( 42 paroisses pri-vees dc pretres ct beaucoup d*autres sans les virnircs necessaires (1).

M. Madec se met aussitót au IraYail. II achetc unc inaison assez grandę pour loger une vingtainc d*ćlćves. Rn plus du dortoir. elle comprenait une chanibrc pour Ic president, une sallc d’etude, une assez jolie cuisinc ovec deux caves. II y avt»it deux crćches dans la cour et un fort bon puits dnn^ le jardin cios de niurs et protege contrę les vcnts du Nord par deux douzaines d*arbres trćs eleves. Les deux classes du presbytćre-sont ćgalement amenagees et, le 27 Mars 1820, Pinsli-tution comptc 47 ćlćves. La plupart sont de Meilars, Ma halon, Poullun et des paroisses rurales du Cap.

(1) LHtre au minlstrr cle llntlrieur, 20 Mart 1823. tfu//. dloc. 1909r p. 20.

Prcsque tous sont .« chambriers », c’est-u-dire reęoi-vent leurs provisions de chez cux.

Le noinbre des elćves augmente cncore. En Janvier 1821, ils sont 74. Trois semaines plus tani; 78. Mai* les dettes aussi s’accumulent, et le Directeur, menacć-d’une vente publique, crie sa dćtresse a l‘Eveque. 11 ne voit, dit-il, dautre moyen de sc tirer d*embarras que de remettre 1’institution au bureau des Sćminai-res. C’est alors, le 7 Mars 1822. que Mgr DombideaU de Crouseilhcs ecrit a M. Le Coz la lettre suivante :

€ Vous savez quc j’ai formć une ćcole a Meylars, prćs Poni-Croix... Ellc est devenuc nombreuse, mais M. Madec etait incapable de la gouverner pour le tem-porel. Nous lui avons fait des avances considerablcs et nous lui avons prouve qu’il pouvait faire des hćnć-lices qui devoient lui donner les moyens dc la faire prospćrer. Ce n’est que depuis peu dc jours qu’il nous a donnć la certitude qu'il augmentait chaque annće la niasse de ses dettes... Je ne vois que vous, Monsicur, qui puissicz prćvenir la chute de cet utile ćtablisse-ment. Le logement est ngreable et le Cap fournit un grand noinbre de sujets.

» Je n’ose vous proposcr la place de desservant de Meylars, mais cependant ce serait un moyen dc plus d’assurer le bien. Je prendrai 1’engagement de vous donner un vicaire, quoique la paroisse soit tres pe-tite ; il pourrait remplir, en nieme temps, la place dc professeur. Vous auriez le double titre de desserwant et de superieur de 1’ćcole.

» Enfin, Monsieur, je vous invoque coinme le sau-veur de cette ćcole. *

M. Le Coz, ancien professeur de Plouguernevel, curć de Carhaix, puis dc Daoulas. et retire a cette ćpoąue Pont-1'Abbć, accepta avec la promesse qu’il ne reste-rait a Meilars que quinze ou dix-huit mois.

Le charme tant vantć du presbytćre de cette paroisse



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