Introduction 21
al. et celui de Mandler et al., mais aussi celui de Channouf et Rouibab (1995. cbapitre7), il faut les resi-tuer en effet dans leur contexte scientifique et com-prendre qu'ils repondent a 1'article de Kunst-Wilson et Zajonc de 1980. En 1968, Zajonc avait mis en eviden-ce ce que l'on appelle desormais classiquement 1'effet de simple exposition perceptive, a savoir l'exposition repetee a un stimulus suffit a accroitre son attrait, ce qui se trąduit par le fait que les sujets le preferent a des stimulus auxquels ils n'ont pas ete exposes preala-blement. Chez Zajonc, cet effet de simple exposition avait ete obtenu avec des stimulus visuels, mais il a ete egalement observe avec d'autres types de stimulus, auditifs (Heingartner & Hall, 1974) et gustatifs (Crandall, 1984), et avec des stimulus abstraits, concrets, avec ou sans signification. Mais, et c'est ce que montre 1'article de 1980, les effets de la simple exposition obtenus au moyen de l'exposition sublimi-nale se sont averes plus importants que les effets obtenus au moyen de l'exposition classique dont les sujets etaient conscients. En effet, Kunst-Wilson et Zajonc (1980) ont voulu verifier dans quelle mesure les effets classiques de simple exposition pouvaient etre obtenus avec des stimulus presentes de faęon subliminale. Ils ont alors expose des sujets a une serie de polygones irreguliers non masques, presentes pendant une duree de 1 milliseconde (ms). Ils ont ensuite presente a ces memes sujets les polygones anterieurement presentes 1. Nous aurions souhaitś intśgrer cet article dans notre sślection ou il avait toute sa place, mais il se trouve qu'un large extrait de cet article avait d£j£ śtć traduit dans la collection "Textes de base en Sciences sociales" dans l’ouvrage sur la persuasion de V. Yzerbit et O. Corneille (1994). Nous invitons donc les lecteurs £ en prendre connaissance dans cet ouvrage.