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RESU M E.
La mer Baltique a ete depuis longtemps Pobjet d'investigations hy-drographiques et climatologiques. Mais ces recherches n'avaient pas un caractere continu et systematiąue; elles etaient dues aux travaux des ser-vices hydrographiques des pays environnants. Bientót on arriva a la conclusion, qu’il faudra reunir les efforts de ces pays pour arriver a une connaissance des elements physiąues de la mer. C’est alors qu'on a pris 1’idee d’une collaboration internationale dans le domaine des recherches hydrographiques. Grace a l!initiative de 1’hydrographe norvćgien O Petterssen fut creee en 1902 la Commission Internationale pour l'Exploration de la Mer avec un organe executif nomme „Conseil Permanent qui publie les donnees dans son Bulletin Hydrographique. La Baltique a ete divisee en regions, dont chacune a ete attribuee ii un des etats environnants. On unifia les instruments, les inethodes et les ho-raires des observations. Des annees de travail assidu ont suivi; divers etats ont menie dote des bateaux hydrographiques pour effectuer quatre fois par an des mesures de temperaturę, salinite, teneur des gazs, cou-rants etc sur des points fixes. Les resultats d’une telle collaboration, appliquee pour la premiere fois, ont ete considerables et ont donnę un aperęu sur les conditions halino - thermiques, dynamiques et faunisti-ques de la mer Baltique (1, 17, 18, 20).
La guerre mondiale a interrompu les travaux, qui ont ete repris en 1918, mais sous une autre formę. C’est en Lettonie en 1926 quon a pris aussi l'initiative de creer un organisme scientifique dans le domaine de Phydrologie continentale et maritime — les Gonferences Hy-drologiques des Etats Baltiques, qui se reunissent tous les 2—3 ans et sont devenues 1'organe centralisant les recherches hydrologiques de la mer Baltique (71).
Les problemes actuels sont les suivants: les variations du niveau et le bilan hydrologique, tous les deux etant lies aux mouvements tecto-niques postdiluviaux (2, 4, 5, 34, 38, 40, 49, 50). Si le continent fenno-scandinave s’eleve, il faut que l’eau s’ecoule du bassin de la mer Bal-tique. Ainsi les mesures de 1’echange d’eau avec 1 Ocean, effectues dans les detroits danois sont dune importance particuliere (20, 21, 36). On remarque, que le mecanisme des detroits est comparable a une soupape. Leau oceanique, salee et lourde, ne peut surpasser les seuils des detroits et entrer dans la Baltique, que dans les conditions meteorologiques favo-rables, l’eau fraiche cependant de la surface de la Baltique peut sortir seulement avec le courant resultant. Les quantites d’eau participant a lechange sont connues dune faęon globale.