3° Qne peat-ou conclure dc cc que des pcuples of-frent des relnlions reslreinlćs enlre les langues qu‘ils parlcnt et leurs caraeleres ethnologiqucs?
Afin d’ćviter des repćtitions, ces problćmes nc scront ćtudies quedans la troisićrae partie de ce lravail. Hesi facile de voir quc lc troisićme problćme est complexe, et que les Solutions que lon pcut cn donn er doivent va-rier sclon la naturę des rolations linguisliques et eth-nologiques.
MOEURS, COUTUMES, USAGES-
II est des coutumes et des usages qui sc perpetuent chez les pcuples pendant un temps si eonsiderable, malgrć une fonie de raodificalions religieuses, politi-qucs on sociales, qucc.es meuics usages pcuvcnl servir pour reconnaitrc les affinites qui existent enlre eux.
Les Basques ont des coutumes bizarres qui se pra-tiquent lorsquc les femincs accouchent, qui ont existe autrefois en Corse, et. que lun a relrouvecs dans la province de Kardan, chez plusieurs liordcs lariares, et jusquc dans ł’Ainćrique du Sud.
Lorsqu’un Basque meurl, on faitdc grandes rejouis-sauccs, et cet usage siugulicr existe cncore au Chili.
Les usages ct les coutumes des pen pies ne peuvent seuls permettre de juger les affinites des rnees, mais ils donnenl des indices pour rechercher ces affinites par dautres moyens plus prćcis. Si Fon lrouvait rću-nis, par cxemple, des usages semblables avec des afli-niles linguistiques et des relations etbnologiques, on serait force dc conclure, inćme malgre Fhistoirc, quil