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tent ce ąualificatif de “Vedettes”, ceux qui devancent les autres et pre-parent leur action”. L’intention etait tres louable, evidemment. A-t-on bien saisi ce que cłetait qu’une “vedette”? Cela est peut-etre moins evi-dent. Dans les 2,500 biographies et la centaine de monographies que ce recueil contient, on trouve des details sur des industriels, des hommes d’affaires, des agents d’assurances, des commis de bureau, des chefs de gare, de tout jeunes hommes, voire des maitresses d'ecole. Une foule de noms absolument inconnus. Mais on y cherche en vain des ecrivains comme Philippe Panneton, Victor Barbeau, Gabrielle Roy, Germaine Guevremont, Roger Lemelin, Roger Duhamel, Gerard Morisset, Robert Choquette, Marie-Claire Daveluy, Pierre Daviault, Leo-Paul Desro-siers, Esdras Minville, 1'abbe Arthur Maheux; des hommes de theatre comme le Pere Legault, Gratien Gelinas, Pierre Dagenais; des jouma-list es comme Gerard Filion, Andre Laurendeau, Eugene THeureux; des artistes comme Raoul Jobin, Jean-Marie Beaudet, Jean Dansereau, Wilfrid Pelletier. On y trouve rhistorique de l’Aqueduc de Sainte-Mar-tine Enrg, mais on y cherche en vain une inention de TAcademie cana-dienne-franęaise, de la Societe des Ecrivains canadiens, de la Societe des Dix. Pourtant, il me semble que le “fait franęais”... Je pense mal-gre moi au titre de l’ouvrage de mademoiselle Neatby: So little for the mind! ,
MORISSET, Gerard: Les eglises et le trisor de Lotbiniire. Que-bec, s. ed., 1953. 104p.
Le directeur de lTnventaire des Oeuvres d’Art de la Province vient de publier un autre volume sur une autre paroisse et ses tresors artisti-ques; apres Yarennes et Cap Sante, voici Lotbiniere. Nous y retrou-vons les noms chers a monsieur Morisset, les noms de ces vieux artisans consciencieux, Laurent Amyot, Franęois et Thomas Baillairge, Pierre-Noel Levasseur, Franęois Sasseyille, Pierre Lesperance. A la fin du vo-lume, 32 pages de photogravures nous rendent familiers des tresors dont nous n'avions, avant monsieur Morisset, qu’une vague idee.
RUMILLY, Robert: Hcnri Bourassa. La vie publiąue d’uti grand canadien. Montreal, Les Editions Chantecler, 1953. 792p.
Fidele a sa propre methode historique depuis plus de vingt ans, Thistorien prolifique et populaire de notre vie politique vient de consa-crer, cette fois, un enorme bouquin de pres de 800 pages a la vie publi-que du grand chef nationaliste. II a puise largement dans la presse, dans les debats de la Chambre, et dans ses oeuvres anterieures. II a extrait de