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comme rećteur du collóge d’Amberg (1625) ou il tra-vailla la coiworsion du Hani Palatinai au catholi-cisnic ; Cl aucie Sudan de Broi*. (t 1655) ei Franęois-Humberl Yoisard, de Porrentruy (f ISIS), tous deux spćcialisós dans Phistoire ecclćsiasl.ique ; los po Mes Joseph-Ignacc Ziounermann, cle Schenkon (t 1797) ; Franz-Regis Crauer, de Lucernę (f 1806) ; Richard Kggs, de Rheinfclden (t 1659), et son parent Leon?. Egg (f 1717) ; los polenrist.es lurernois Heinrich Lampart ner (1655-1658), proyincial de la proviuce de Bohenie (f 1670) el Laurentius For er (t 1659), confesseur en 1621 du prince óvóque d'Augsbourg, Heinrich von Knoringen, connu par ses tentaiives de reformo ; los thćologiens moralistes Georges Gobat, de Ghannoille, le contradictem de Pascal (f 1679) et Pierrc Theubet. de Porrentruy (j* 1745) ; Josef Biner, do Gluringcn (t 1766), <jui ecrivit des omrages de droit cąnon : los thóoiogiens Josef-Anton Weissenbach, de Bremgarten (f 1801), et Karl Crauer, de Lucernę (* 1728) ; les Lucernois Franz-Xavcr Pfyfter, qui illustra la chaire des jesnit.es «\ Augsbourg (f 1750), el Franz-Xavor Amrhyn, prćdica-lour de Pćglise Saint-Michel 5 Mu nich (f 1731) ; le mis-sionnairo Josef Herzog, de Baden (* 1727) ; le predi-eatenr Antonius Yisctti, dc Mendrisio (t 1757), celebre en Italie. G^est aussi dans cc pays que sMllustra NilcL-Jos.-Alb. von Dicsbach, Boruois converti au catholi-cisme (f 1798), et le 1'ribourgeois Joseph de Schailer (t 1819) cpii lut, apies la suppression de 1’ordre, doyen du ehapitro de Saint-Nicolas el administrateur du dio-cfcsc. II rentra dans Pordre en 1818 5 Póge de 89 ans.
Parrni les missionnaires, il faut eiler en premiero ligne Piętro Berno, d’Ascona, qui subit le niartyre avec Ro-dolphe Aquaviva, en 1583, dans 1 * i 1 e de Salsette. Berno fnt le premier el; le scui jćsuite snisse qui nil. eto canonisć (1893) ; Canisius ótait en elTel d'origine hollan-daise. Parmi beaucoup d autres, il y a lieu de menlion-ner les missionnaires lucernois Joliann-Anton Ballhazar (t 1763), frere de Franz-Urs Bali bazar, et Philippe Segesser (f 1762), puis Martin Schrnid, de Baar (f 1772), ot les fróres Franęois-Xavior (f 1759) et lgnące Liechtlć (* 1721), de Porrentruy.
l/ordre ótait en pleine ąętivite quand il fut sup-primó en 1773 par Clóment XIV, sur Pinstigation des cours buurbonniennos. Les ćlablissements snisse.' continuerenl un cotlain teiupsii Ćtre dirigćs par lesmemes maitres fonctionnant en cjualitó d’ex-jćsuites, puis pai des pretres seculiers ; le college de Brigue fut gerć depuis 1777 par des piarislcs. Dur ant les quarante annees qui s’econlóren1 enlre la suppression cle Lordre el son reta-blissement en 1814 pa. Pio N IL deux nouvelles assoeia-fions s’efForećront de poursm vre son but et ses travaux : ce furcnl la Socióte du S aerć Gawr de Jćsus, fondeecn 1794 par Franęois-Lóonor de Tournely, et les Pars de la foi de Jesus, róunis, en 1797 par Nicolas Paccanari en uneasso-ciation religieuse. Un grand nombre d’ancicns jósuites adhererent. ii ces deux associations qui se reunirent en 1795 pour forrner la socióte des Peres dc la foi de Jesus.
En 1805 dej 5, los Pór es de la foi fu rent appeles & Sion par le gourernement du Valais, en lieu et place des piaristes. Les quarante annees durant. lcsqueUes (de 1805 ix 1847) la nouvclle Socióte do Jósus pul sc dóve-lopper en Snisse au prix degrandes privations, et, de mo-desto inission helvótique (1810) qu’elle ótait, devenir une vice-provin.ce (1821) et une province de Haute-Allema-gne (1826-1847), lónioignent d’un essor fort. rapide. Ce ne furont pas seulement des six Póres de la foi de Jósus que parlit touteTinipulsion. En 1810, ils s’ćtaient, avec Pautorisation sonet e chi papę et nialgre la suppression officielle do Pordre, assuró le concours dc jesuites qui continuaient leur ceuvre en Russie et cooperórent avec eux au rćtablisscraent complet de la Socióte de Jesus. A la suitę des luttes roligieuses continuolles qui sc livró-ront en Europę au XIX° s., les jśsuites furent tantót chassćs cPun pays tantdt cPun autro ; les maisons suisses de Pordre ne servirent pas seulement cPasiles ii de nom-l)i*eux proscrits, mais ccux-ci y trom eient souvent un ccnlrc d’activitć pour plusieurs annees. Aprós un premier ótablissement. ii Sion, les jesuites repiirent posses-sion des collóges de Brigue (1814) et de Fribourg (1818), qui ayaient precedeniment appartenu & Pordre, tandis qu’& Soleure les nógocialions engagóos n'aboutirent ii aucun rósultat. A fribourg, les Póres furent, des la roprise de leur actiritó, ent ratnós dans le eon Hit. quo suscitaient la personne et la methode óducative du celebre pćdagogue franciscain, le Pere Grśgoire Girard. La minorite liberale aurait prefóre voir ii la lute du collóge, en lieu ot place des jesuites, co coidelier qui s'etait occupó avoc tani de competencc de Pócole popu-laire. Mais la methode Bell-Lancastre inlroduite par Girard el. qui comportait Penseignement mutuel ne put ii la longuo se maintenir au point do vue didactique. Lorscpie Póveque Yenni proposa au Gonscil la suppres-sion dc cette methode, los liheraux virent dans cette dócision une intrigue ourdie par los jósuites contrę un pćdagogue Irfes apprócie. II ressort toutefois des decJa-rations fait.es jadis j>ar Póvóque comine des dernieres recliorches d’archives que les jósuites no prirenl h aucun moment parti contro Girard. Le college de Fribourg, qui comptait 600 ólóves, dont beaucoup (Pelrangers appar-temint ii des familles inlluent.es, accpiit une cólóbritó mondiale et. ótait appeló la « Maison cPóducalion de la jeunesse catlioliąue dc PEurppe «.
L/activite des jósuites dans les ćtablissements d'ins-truction de Brigue, de Sion, de Fribourg et plus tard dans ceux d’Estavayer et de Schwyz (1836), qui pro-inettait du devenir un second Fribourg. domie une image exacte de Panciennc* Compagnio do Jósus, telle quVlle s’ó1ail illustrót* au XVI IL* s. dans lo domaine scientifiąue et social. .Mais les tendances iiouvelles ne resterenl pas snns inlluence sur les maisons des jó-suites. Le programme cPótudes fut mis on harmonie avec les tomps uouvoaux. A Fribourg, on institua aussi des cours de philosophic et de thóologie et on com-menęa en 1830 dejk ii reeueillir des fonds en yuo de la rróation d’unc universilć (avoc des facultós de módecino el des Sciences). — Voir Gastella : Wsi. du C. Fribonrtjy 495.
Bień que Póducation de la jeunesse dans los cinq col-lóges prócitós constituat Pobjet essontiel de leur actiyiló, toule une sórie d’autres countos vinrent des le dób ul renforcer Pac t i on pedagogicpie. Ge furent. cPabord cer-tains 1ravćiux dans les localitćs ou se 1.rouvaient los ótablissemenls cPinstruction de. Pordre : rollaboration au ministóre, fondation de eongrćgations mariales et 11’autres associations roligieuses : introductiou de dć-yotions populaires, visice des inalades et dos prisonniers, eróation de bibliotheques populaires, etc. Puis ce fut la roprise des ietrait.es pour pretres, roligieux et ćtu-diants ot ayant tom de miss ions populaires q u i prirenl hien vite un grand essor et auxquelles allluaient les fiai 1 icipants venus des cantons yoisins et. móme de PA llem agne. l/apostolat de la plum o, si fócond plus tard. de la provinco cPAllemagne, commence «i s’e.\«*r-n‘1* dójó en Snisse. II faul. eiler en premiere ligne les lusliliiliones ]>hil osophi ccc de Franz Bothenllue (f 1869), et le calćchisme, devenu celebro, de Jos. Deharbe, do Strasbourg (t 1871). Enyiron 600 livres et. brochures, parus depuis 1814, sont dus 5 la plunie de jesuites su isses.
Le rappel de~ jesiiiles a Lucernę fut faeilile par la yictoire du pani conseryateur en 1841. En 1835 dej<N, Jos. Leu avait fait cette proposition au Grand ConseiL Mais les nógocialions tratnerenl en longueur jusqu';N la fin de 1844. D’ime part, il y avait nieme dans le ramp conseryateur des scrupulos yainere ; d*autre part, les jósuites se montraient eux-mómes tres hósi-lants. Ils penchórent en principe pour Pacceptation, mais ainsi qu’il ressort cle documents trouvós dans leurs archiyes, Pexcitalion qui rógnait dans le parti radical leur faisait enyisager le moment comme inopportun. Toutefois la convómion fut sign»:e le 12 septernbre
1844, en.re le prćsident du gouvernement Kutych Kopp et le proyincial de Pordre Kaspar Rothenllue (| 1850). On s’ótail au dernier moment, decidó sous la pression de Siegwart Miiller, de Leu et de Friedrich Hurt er. l*ne lettre du gćneral de Pordre Job. Roo haan, du 9 janyier
1845, au proyincial, qui hósitait de nouveau, contient le passage suivant :« Ge que vous avez decidó suivant le conseU cPhommes clairvoyants eniporte mon entiere ap-prohation et comme il est clair comine le jnur qu’il s*agit