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uftSUMŻS
1. Dans un travail anterieur (1895) 1’auteur a publió quelques considśrations sur la variation des chaleurs spóci-fiques de Fair atmosphórique, a pression constante et a vo-lume constant et de leur rapport lc. 11 a dśmontró que ces quantites loin cFetre constantes, eprouvent des variations tres considórables, quand la pression s’óleve a une centaine d’atmo-spheres et la tempćrature s’abaisse a — 145°.
Pour des pressions voisines de la pression atmosphćrique, Feffet de la temperaturę est a peu pres nul, ce que Rćgnault a d6ja prouv6 pour l’intcrvalle de 4- 200° a — 30°. Une s6-rie de dćterminations directes a des tempóratures encore plus basses a conduit 1’auteur a ce rćsultat qu’a la pression constante d’une atmosphere, la chaleur spćcifique est tres sensiblement invariable dans l’intervalle ónorme des tempóratures entre le point d’ebullition de 1’eau et celui de l’oxygene liquide 2).
En rapprochant ce resultat des donnóes relatives a la compressibilitó et a la dilatation de Fair aux tempóratures bas-
) Proprietes thermodynamiąues de l’air atmospheriąue. Travaux de lWcad. des sc. de Cracovie, cl. math. vol. XXX , resume dans ce bulletin, annee 1895 p. 290—802; voir aussi Phil. Mag. vol. 42, 189 , p. 1 — 37.
2) Le resultat finał de ces recherches (0,2372) słaccorde parfaitement avec le nombre trouve par Regnault (0,2374). Dans une notę inseree dans les Comptes rendus (27 Juin 1898) M. Leduc fait remarquer que le rdsul-tat de Regnault doit tre considere comme inexact a cause de 1’effet de la detente que le gaz a du subir dans le calorimdtre meme, et qui a etć ndglige par Regnault. Or les experiences de 1’auteur ne confirment nullement cette critique. Dans le cas des tempćratures basses Peffet de la detente devrait ćvidemment ćtre de signe contraire, ce qu’on n’a point observd. Dans Pin-tervalle de 98° a -f 20° ces mesures ont donnó le resultat moyen 0,2372: dans l’intervalle de — 77° a + 16°: 0,2374; de — 102° a 17°: 0,2372. C’est seulement pour Tinteryalle de — 170° a 18° que la valeur trouvće etait sensiblement plus grandę (0,2427), ce que s*explique d^illeurs par ce fait dtabli par 1’auteur dans le memoire cite, qu’aux temperatures tres basses la chaleur specifique de i’air croit extrdmement avec la pression.