2487682457

RĆSUMĆS 139

ses, publićes par 1'auteur en 1891, il parvient, par une appli-cation simple des relations thermodynamiąues gćn6rales, a dć-terminer les valeurs des chaleurs sp£eifiques c_p et c et du rapport = c_p : c„ pour les diffórentes tempóratures et pressions.

C’6taient donc des dśterminations indirectes (a l’exception de celle de c_p pour p = 1 atm.). Pour les soumettre a un controle direct, 1’auteur donnę dans le mśmoire dont 1’article prćsent est le resumć une description dótaillće des expćrien-ces qu’il a entreprises dans le but de dćterminer les variations du rapport pour l’air atmosph6rique, dans l’intervalle des pressions de 1 atm. a 120 atm. Ces expóriences se rapportent seulement k deux isothermes: 0° et — 78°,5.

II semble que la mćthode de Kundt, basóe sur la dćter mination de la vitesse du son, est la seule qu’on puisse ap-pliquer dans ces conditions. La meme mćthode a 6t6 employóe par M. M. Perman, W. Ramsay et J. Rose-Innes dans une recherche remarquable sur les proprietćs adiabatiques de 6ther 6thylique ^x). C’ótait probablement la premiere tentative de determination de la vitesse du son dans un fluide, sous pression elevće.

Pour un fluide quelconque cette vitesse peut §tre cxpri-móe par la formule suivante:

O)

u 6tant la yitesse du son pour un óbranlement d’amplitude im-flniment petite, v le volume d’une masse m du fluide sous la pression p, a une temperaturę , le rapport des chaleurs sp6-cifiques dans les memes conditions.

II est donc possible de calculer , pourvu que la vitesse du son soit dćterminće en fonction de p et 0 et que la loi de

la com pressibilitó 1^1 a tempćrature constante soit connue.

) Zeitschrift fur pliysikalische Chemie vol. XXIII, 1897, p. 885.

3*