des patriotes* contribua a susciter des troubles a la Diete en 1782 et les menóes de Fenyoyś (FAutriche ne firent qu’en-courager ces disseusions. En effet, celui-ci usa de tons les moyens pour empecher de voter les fonds necessaires a l’exploitation des mines de sel en Pologne. Le roi deplorait de voir le prince Czartoryski se rallier a Fopposition, quoique en ąualite de depute de la region de Wilno, il eut parle avec moderation au cours de la session de cette Diete. Irrite contrę 1’opposition, Stanislas-Auguste n'etait pas completement indifferent aux soupęons de F»aventu-riere italienne Negri« soit de la. femme Dogroumow, qui yisaient entre autres le prince Adam a Foccasion du pretendu attentat contrę le roi. Les rapports entre le roi et le prince Czartoryski etaient les plus tendus au commencement de Fannee 1785 a causa du »complot« tranie contrę cului-ci.
Le prince Adam s’adressa le 10 janvier 1785 a Fempereur Joseph II et lui relata dans les details la scene qui s'etait derou-lee chez la femme Dogroumow, mariee et »native de Vienne«, croyant de bonne foi a la róalite du »crime« qu,on s’etait pro-pose de commettre. II pria en meme temps Kaunitz d’interceder en sa faveur pour lui assurer la puissante protection de Fempe-reur, afin qu’il ne fut victime daucune injustice ot que »Fhon-nete femme« qui s’etait refusee a perpetrer un crime, fut egale-ment protegee. L’envoye d’Autriche remit egalement une notę formelle ou il faisait des reserves quant a la proceduro ap-]iliquee par le competent tribunal du marechal. La cour de Vienne tenait a etouffer Faffaire dont s’occupait egalement celle de Saintr-Petersbourg. Ainsi une question du ressort de la poli-tique interieure fut la cause d’une intervention etrangere qui vio-lait rindependance dTun tribunal polonais et le yerdict devint 1’objet d’une correspondance diplomatiąue. Le prince Czartorj^ski envoya a Kaunitz les conditions d’une reconciliation qui devaient servir de base a une issue honorable de Faffaire. Le roi expli-quait Fattitude adoptee par le prince Adam surtout par »Finstinct« ddgnace Potocki, marechal de Lithuanie, qui, pendant la session du Parlement convoque en 1786, avait mene Faffaire en Fabsence du prince. On aboutit enfin a un accord rappelant »la paix de Westphalie«, comme disait Stackelberg avec sarcasme. Dans une lettre adresee au prince Adam le 7 novembre 1786 le roi expri-