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h&tives, tel un ócho intórieur consignś par les doeuments, a fait quelques «allusions t>, meme avant 1821.
Les lectures de Tudor Yladimirescu ? Tant que ses multiples activitós le permettaient. Le fait d’avoir demandó au lettró Nicolae Stoica de Hateg «Calendarele t> (les Calendriers) 42 prouve qu’il avait 1’habitude de ce genre de lectures qui abondaient de renseignements pratiques. Calendarul, qui a connu le Combie de sa diffusion k l’ópoque de la formation de Tudor, le TŁimnic valaque ótant un des plus importants centres de production de ces publications — «une róelle publication póriodique >43, visait la formation d’un bomme actif et audacieux, en meme temps que la stimula-tion des capacitós que 1’homme poss&de et qui peuvent conduire k une meilleure organisation de la yie et du trayail44. C’est d’ailleurs l’ópoque de la grandę diffusion des «livres de sagesse » en gónóral et Tudor en aurait du trouver dans la maison du boyard Glogoveanu de Buearest, et dans d’autres maisons qu’il fróquentait lors de ses sójours pour « quelque cas * ou bien pendant ses brefs loisirs. De pareils livres et pas seulement des Calendriers devait-il avoir trouvó dans la bibliotheque de Nicolae Stoica de Hateg, bomme qui s’instruisait en permanence et dont la biblio-theque comptait, en 1821, plus de 137 titres (263 yolumes)4S. Tudor le yisitait souvent, en 1816, pendant le sójour & Mebadia, si^ge de son « Quar-tier » ou bien aux bains, ou iis se rencontraient habituellement. Tudor a ótś aussi un lecteur de bvres religieux, de grandę autoritó morale k l’śpoque, par les enseignements chargós de simpbcitó et de justice, com-prenant des r&gles de conduite sociale si souvent śfreintes d’une manierę flagrante, par des rśabtós de son temps.
Dans les doeuments ólaborós par la cbaneellerie de Tudor, en 1821, mais aussi dans d’autres doeuments antórieurs, conęus et rśdigós exclusi-vement- par lui (oii l’apport d’autres personnes est donc exclus) se retrouvent fróquemment des expressions et des «enseignements »> tires de ces livres. En 1808 Tudor offre k 1’ógbse de Preęna un Triode acbetó k ses frais46.
Mais, pour la foimation d’un bomme de la valeur de Tudor et pour la consolidation d’une conception il faut retenir surtout la lecture de ce livre de cbevet de sa gónóration et de plusieurs gónórations suivantes qu’avait ótó Istoria pentru tnceputul romdnilor tn Dachia (Histoire des dóbuts des Eoumains en Dacie) de Petru Maior.
Nous savons que le bvre avait paru en 1812. L’arcbipretre Nicolae (il s’agit du meme Nicolae Stoica de Ha^eg) recommandait aux pretres, en 1813, de 1’acbeter avec encore deux autres travaux : «Achetez-les, pour les lirę, et les bien approfondir ». Personnelement il l’a beaucout appróció, comme tous les Eoumains qui l’ont lu, ou qui ont rśussi toui au moins de connaitre son contenu. Le lettró roumain du Banat l’a dófinp comme * la premierę histoire des Eoumains en langue roumaine * et conseilló
43 Nicolae Stoica de Hateg, op. ciLt p. 304.
43 Alexandru Dutu, C&r[ilc de Infelepciune In cultura romAnd (Les livres de sagesse dans la culture roumaine), Buearest, Ed. Academiel, 1972, p. 32,
44 Ibidem, p. 37.
44 Nicolae Stolca de Hateg, op. cii., p. 14.
44 Era. Yirtosu, op. ciL, p. 19.