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le Pays Tataret (De Imp&r&fla tót&rascd fi de oblcelul lor fl cli loc cuprin.de 'fara Tdtdrascd) et«De rempire des Turcs et de leur dćbut et leur croissance, de quelle manićre lis coramen-cćrent et ils se multipll&rent et lis grandlrent jusqu*& tant de grandeur et de gloire et de force» (De Impdrdtia turcilor fi de Inceputul lor fi de adaosul lor, In ce chip s-au Inceput fi s-au Inmulfit fi s-au Idflt la atlta mdrire fi clnste fi tdrle), A part les descriptlons gćographl-ques, ces deux sectlons fournissent ćgalement des donnćes relatlves & 1’histoire, la vie sociale, Forganisation ad ministra tlve, les tradltlons et les croyances de ces peuples.
L’auteur ajoute & la fln de son ouvrage une annexe documentaire (1635—1646), alnsi qu'une riche bibliographie et un lndex des noms, sans oublier un rćsum6 en franęais, lni-tiatlve qul compl&te heureusement cette nouyelle pa rut! on de la collectlon «Unlversltas» publiće par les Editions Mlnerva.
D.E.F.
RUM JANA MIHNEVA, La parilcipatlon de la Russie aux guerres de la Salnte-Alliance, annłes 180-^90 du XV//1 sUcle (Le comte Luigi Marslgli et son rapport * Delii successi possi-bili delle ar mi della Moscooia contro 1’ottomano Impero%), t Etn des balkaniąues i, XV, 2, 1979, pp. 94-103.
Comme tout ce qul concerne la flgme, si attrayante, de Luigi Gerdinando Marsili, diplomate, Ingćnieur mllltaire, gćographe, naturallste et archćologue (1658—1730), cet artlcle f oumit une contributlon tntćressante & Fhlstoire du Sud-Est europćen. D s'agit, dans Foccurence, d'un rapport adressć aux conseilleurs impćriaux de Vienne en 1695 on 1696 au sujet de la contributlon pouvant fttre foumie par la Russie & la Salnte Ligue (11 est impossible de ne pas remarquer que le nom de « Salnte-Alliance i demenre attachć & une toute autre orga-nisation Internationale, nće aprfcs le Congrćs de Vienne). Ce document est accompagnć d'une carte des territoires engagćs dans la guerre antlottomane et d*un plan de la lorteresse d'Oćakov que Marsili tenait du prince de Valachie, Constantin Brancoyan. Ni Fune, ni 1’autre ne sont reprodults.
L’ćtude dli Mme Mihneva, par ailleurs bien informće, efttrgagnć & employer des sources ćditćes ou co mm en tć es depuislongtempsparłeś historiens roumains (N. Iorga, Manuscripte din bibliotecile streine relatioe la istorla romdnilor, A.A.R., m.s.l., II® sćrie, Ł XX—XXI, 1899; Operele»lui Constantin Cantacuzino, Bucarest, 1901, pp. 41—59; Al. Marcu, Datę ce ne prioesc In autobiografia contelui Marsili, dans lnchinare lui Nlcolae Iorga, Cluj, 1931, pp. 247—253). Enfln, un tel exemple ach&ve de nous persuader qu'il y a encore beaucoup & glaner dans les paplers de Marsili, conservćs & la Bibliotćque unlversltaire de Bologne.
Les LumUres en Hongrie, en Europę centrale et en Europę orientale, Actes du Trolsiime Col-
loque de MótrafUred (28 septembre — 2 octobre 1975), Akadćmial Kiadó, Budapest
1977, 356 p.
Les colloques de MfitrafUred sur les Łumićres en Hongrie, en Europę centrale et orientale sont dijfc devenus une tradition. D'autant mieux venue que leurs dśbats portent sur des problimes et surtout sur des aires g6ographlques dont Fentróe dans le grand jeu des Lumiires a 6tć tardlve, lente & se faire remarquer, mais plus remarquable de ce falt mfirae. Si les deux premlers volumes — rendant compte des dćbats organlsćs en 1970, respectWement en 1972 — marąuent par-dessus tout la diyersitó passionnante des questions suscitćes par les Lumićres telles que pos6es en Europę centrale et orientale vis-&-vis d’une probl6matique dćsormals f classique i — en partie classie comme telle — des Lumićres occidentales, le troisiime yolume, se distingue par des vues plus approfondies en directlon de cette dWersitó; on y dćc&le une tonalitć d'affrontement mdri, & partir de laquelle on peut prćyoir des changements ra-dicaux, dans un avenir assez proche, de tel ou tel secteur de cette «discipline • quasi-autonome qu'est devenue 1’ćtude des Lumlćres. Les thćmes soumls aux dćbats du Troisićme Colloque — plus exactement dćfinls, semble-t-il, que ceux des coloques prćcćdents — ont ćtć: Systlme de Uabsolutisme Iclairi; Cullure et public au XVIII9 sUcle; Stgles des LumUres. En marge de ces thćmes gćnćraux, objet chacun de deux ou trois rapports en dlalogue ouvert