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JUIFS
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le pays. Les armoiries dc Jud, bourgeois de Bernc on 1805, portaie.nt taillć d’argent ot d'azur qui est de Zu-rich, a uu liou couronne cTor brochant. — V’oir Gritz-ner : Standcserhebungen I, p. 810. — Egli : Ausgestor-bener Ariel. - Almanach de Got ha.— Golhaisches Taschr filiach 1866. — Walii : Gesch. der Gem. Egg, p. 108.
— NZZ, 9 lovr. 1912. — [P. ll.J 3. JąKoii, de Zumi-
kon, * 12 janvier 1882, Dr phil., romaniste, professeur extraordinaire a Piiniversi!e dc Zurich des 1922, moin-bro do la cnminission philologique du glossnire rhetique, auteur d’otivrages spćciaux. —DSC. [li. itr.j
JUD, Ij('o> * 1482 Ge mar (Alsace), ć India a Puni-versitć dc Bale oii il lit connaissance de Zwingli. Pasteur de Saint-1lippolyte en Alsace, sur la recoimnandation do Zwingli il succeda 5 celu i-ci en 1519 a Einsiedeln, pasteur de .Saint-Pierrc ii Zurich on 1523, il seconda Zwingli dans son (Buvre de reformation. En mai 1525 il fut nomme au tribunal matrimonial nouvelleinenl erce. Sous rimpression de la defaite de Gappol il rś-clama uno meilleure róglementation de la disciplino ecclćsiastiquc ot proposa vainemcnt do erćer uno auto-rite purement ccclćsiastique mu nie du pouvoir d’excom-nninication. Au milion de 1532 il fut oblige de se justifier des violentos attaąues qu’il ayait lanećes du haul de la chaire contrę lo gouverncment. f 19 juin 1542. Bourgeois de Zurich on 1538. La plupart des travaux de Jud sonl des traductions : avant tout celles do la Bibie en allomand ot en latin (la dorniere parut apriis sa mort en
1543), puis des traductions d’ouvrages (P Brasilie, de Luther, de Zwingli, de CaIvin ot d‘autres. 11 re-digea, entre aulros, doux cateehismes dont lo plus court rosła ofTiciellemenl on usage jusqu’on 1609, ecrivil et mit. en musique des chanls religieux. Eras-me porta plainto deyant la 1 licie contrę Pouyrage ou .Jud. commonlant les idees d’Er as me et de Luther sur la Cene (1526), Youlait prouvor qu'elles concordaient avec celles de Zwingli. Leo Jud (de son nom d’auteur Leo .Juda, appole a Zurich Meister Loo.ittfl. Lew, bourgeois 1538) fut
D'a|>vós uue lit.hograj>hic «lo la Souche dune familie
Hodinor (Bihl. Nal. Borne). ćtcintc en 1652, nommće
communemenl Leu. Son lils — Johannes Leu, 1528-1597, pasteur k Ilirzcl 1547, a Wangen 1549, a Hcnggart 1556, a Flaach 1566, laissa uno biographie de son pere imprimee dans Misccllanea Tigurina III. — Yoir on outre Zwingli: Werke \ II, 119.
— ZSK34, |>. 102. — AS I. — Bullinger : Befonnations-
fjesch. — Chronilcen de Bernhard Wyss, Bernhard Sprtingli, Pcllikan. — Carl Pestalozzi : Leo Judu. — ADB. — Zw. II, 161, 198. — MyebrofT dans Der alte Glaubc 14. — Ref. Kirchen-Zlg. 1919, n°51. [(*.. B.|
JUDAEIS, Peteh-Johann a, deWestphalie, 1617-1672, aumónier militairo des rćgiments snisses en France el en Flandros, puis prieur des couvonts augus-lins de Fribourg en Suisse ot en Brisgau, il słefforęa d6s 1658, par la fondation d’un couvent ii Hergiswald, (Lassurer au parti franęais la prćponderance ii Lucerno.
— Yoir Th. v. Liebenau : Eine verhinderte Kloslergnin-
dung. [P.-X. W.]
JUDEMANN (aussi JUDAMANN et. .1 u di mann). Familie eteinto do chcvaliers ot ministćriaux dc 1’abbaye de Zurich aux XI1° et XIII0 s., admise au Gonseil. Armoiries : d’argent ii la bando d’azur, accompagnóe do trois bonnets juifs (cos armes furent portees par la familie bavaroise Judmann von AfTccking, ćtcinte en 1497). — 1.-2. Friedrich et Konrad, freres, dcvicn-nent bourgeois de Zurich en 1172. — 3. Heinrich, cite de 1221 k 1257, bourgeois de Zurich, chcvalicr 1225, reę.ut en fief de Pabbaye lo droit de battre mon-naie ; vassal du comte de Kibourg jusqu’en 1249, mi-
nisterial de Pabbaye dc Zurich 1254. — 4. Konrad, cite de 1243 5 1250, probablement lils du n° 3, chevalier 1248, mis au ban de 1'empire par le roi Conrad IV, peut-etre comme l un des agresseurs dc Heinrich Baspe en 1246. II prit parti contrę rempercur o.\communió Fre-deric li cl fut relcve du ban de 1'empire par lo roi Guillaumc en 1247 ; la sentcncc fut eonlirmće par le papę Innocent IY le 4 feyricr 1248. Au sujel des ordres donnes par le papę au prieur de Biiti concernant la lenune de Judemann et ses proprićtćs, voir art. IlASti, VON, 1, n° 2. Membre du Couscil d’autornne en 1250. — Voir UZ. — Mon. Germ. Necr. I (sous Judmann). — Egli : A us gestor be ner Adel. — Donaucschinger Wappen-buch —Siebmacher VI, I. [F. u.]
JUDET. Yieille familie fribourgeoise, originairc de Biaz, connuedfes le X1V0s. Petrus, cite de 1408 k 1438, s'etablit. A Bulle comme barbier ; c’est pour cela quo la familie fut dćsignće sous lo nom de Barbey ]usqu’A la lin du XYIe s., puis elle reprit son premier nom. — P. Ebischor : Quclqves cas de changements de. noms de familie, dans AF 1919. [p. a.]
JUF. Voir AVERS.
JUGE ou DE JUGES. Familie connue a Lyon depuis le XII1C s. Armoiries : (Pazur a Polivier d*argenL arra-che d'or, accoste a dexlre d!un ero i ssani et a senestre d'une etoile, le tout du m@me. — 1. Claude, 1529-1600,. conseillcr du roi, receveur generał pour lo Lyou-nais el. la Bourgognc, tr^sorier des Ligues suisses, se refugia pour cause de religion a Genevo en 1572, oii il lut reęu bourgeois gratis en 1584 ; la nieme annćc, du Conseil des l3eux-Cents. — 2. Thćodore, 1576-1654, flis du n° I, Ur en droit, du Couscil des J)eux-Ccuts 1612, puis des Soixaute. Publia des commentaires sur Petrone, et Juris ci cii i s sexlum et nocum uolumen; L.-Annaei Senecae philosophi el L.-Aninie i Senecae rhetoris opera guac exlani omnia. — Cest i tort que Ga li ITe a cni que cet Le familie etait la mćrne que cellc de Savoie, originairc de Bumilly, et liii a attribue les armes de celle-ci : (Pazur a trois roses d’or. — GalifTe : Not. gen. III. — France protestanle., 2° ed. — Bey-Lescure : Hefagićs du pays caslrais. — Ann. gen. [ H. Da.l
JUGEMENT DE DIEU (JUDICIUM DEl ou Ou-Dalie). Epreuve judiciaire dans laquelle on croyait pouvoir reconualtre unc declaration divine de la cuipa-bilite ou de Pinnoccnce d’un prćvenu. 11 en existait di-vcrses formes: duel, sort, śpreuve du feu, dc Pean chaude ou froide, dc la croix, de la morsuro, du repas du soir, de la civii*re, etc. L’histoire suisse en connait de nom* breux exemples ; il en est encorc ąuestion dans beau-coup de legendes. l5zide Tschudi relate un exemple reniarąuablement interessant de jugemont par duel qui cul licu en 1423 : un Glaronnais, nomme Heinz, avait cherche ii faire toinber d’iine paioi de rochers son beau-fr6re W<i Blumer qui etait sans enfant, en vue de s'approprier son heritage. Blumer en rechappa mi-raculcusement. Les autoritćs apprirent la chose, et il fut decide que les deux honimos, vetus d’une simple chemise, combattraient en duel sur le lieu ordinairc du supphce ii Glaris, en presence du landainmann et dos conseillers fonctionnant comme arliitres, ainsi que de tout le peuple. Ils reęurent tous dcux uno ćpee sembla-ble, et aprts un Pater, un Ave Maria et une priere de-rnandant la victoire pour Pinnocont, le combat eut lieu jusqu’a cc quc Heinz, gri6vemcnt blessć, domeurdt sur lo sol. Se sen tan t prfes de mourir, il reconnut ii haute voix et solennellement que son adversaire etait inno-cent. et qu'il avait voulu le tuer. La litterature concernant les jugements de Dieu est fort abondante. — Voir entre autres, Hoops : lieallcx. der genn. Allertumskunde U, 320 (avec bibliogr. generale). — Grimm : Rcchtsaller-tiimer II, 4, p. 563-604 (avec de nombreux ex. suisses). — Osenbriiggen: Studien zur deutschen und sch weiz. Iiechts-gesch., p. 327-332.— Biichtold : Die Anwendung der Bahr-probe in der Schweiz, dans Romanische F'orschungen Y, p. 221.— Jegerlchner-Bachtold Sagen und Mdrchen ans dem Obcr-Wallis, p. 164, 320.— Cartulaire de Lau-sannę, MDB VI, p. 169. fil. B.-St.]
JUIFS. LTiistoire des Juifs en Suisse comprend cinq pćriodes : l. La periode qui va do la premidre immigration jusqu’a la suppression des diyerses com-