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2.    La conseruation du poisson est un des facteurs les plus importants dans une exploitation saine des peche-ries.

Au Luapula-Moero, qui est un des biefs les mieux «xploitćs, par exemple, on perd chaque annee 10 % au minimum de la production du fait des deficiences dans les procedes de conservation. Cela represente par an plus d’un demi-millier de tonnes de poisson.

Le systeme ideał est certainement d’amener au consom-mateur du poisson frais.

II represente en effet par rapport au poisson sale ou fu me un gain considerable de calories. De plus les pertes par deterioration sont beaucoup moins elevees.

Actuellement, 80 % environ de la production du Luapula-Moero est amenee dans la glace a Elisabethville.

Sur le Lualaba (Geomines) un effort est tente dans le meme sens.

Comme ces biefs poissonneux ne ravitaillent qu’un hinterland bien deterinine, une chaine du froid y est assez facilement realisable. •

Sur les biefs ou le poisson frais n’est pas possible ćconoiniquement, le Service Piscicole preconise le poisson sale.

II represente une moins grandę perte de calories que le poisson fume.

II constitue un sćrieux apport en sel dans la ration de 1’indig^ne.

II est plus aisement realisable par 1’indigene que le poisson fumć qui est generalement mai prepare. II est aussi moins couteux.

3.    Politiąue indigene — Propagandę et police de la peche.

Le probleme « Poisson » est avant tout un probleme de politique indigene.

La propagandę a mener n'aura de chance de succes