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nication, intitulee «Elements balkamąues dans les maisons traditionnelles k etage de Rouma-me », 1’auteur analyse trois catćgones de constructious k ćtage : la maison orientale, la maison k veranda (ceardac) et la maison fortifiee (coula), communes pour le sud de la Roumanie (Valaclne, Oltćnie et Dobroudja).
Dans sa conclusion, Tauteur indiąue qae la presence de ces trois categones de maisons en Roumanie marąue la limite nordiąue d’un plienomene balkamąue et presentc un interet tout particuber pour les etudes coniparatives du domame de la culture matenelle.
Radu-Octavian Maier (Institut d^tlmograplne et de Folklore), dans « Systemes arcliai-ques de battage au fleau *, aborde un problfcme ayant trait aux occupations. Quoiqu’il envi-sage tout specialement le terntoire roumain, Tauteur fait quelques mentions mteressantes con-cemant la zonę d'expansion des diffćrents systemes arcliaiques de battage au fleau dans divers pays du continent europćen, surtout en Bułgarie et en Albanie, en indiquant dans sa commu-mcation certames distmctions et certaines caracteristiques communes k ces teclimques agncoles.
Communications sur le folklore htUraire. Adnan Focbi (Institut d’Etudes Sud-Est Eu-ropeenncs), dans sa communication « Quelques probl&mes de la recherche comparative du genre 6piqne populaire du sud-est europeen », analyse avec competence et espnt de synthese certains problemes tlićoriques et mćthodologiques concernant Tetude comparative de la balladę populaire du sud-est europeen. Prenant connne point de dćpart les caractferes spćcifiques de la culture sud-est europeenne qu’il dćfinit par la predominance des traditions communes, non pas. d^ngine ethnique ou hnguistiquc, niais dues au voisinage et k la coliabitation effectivc dans des conditions histonques-sociales similaires, Tauteur indique comme objet essenticl d’une telle recherche le rapport vivant et contradictoire entre Tum te et la diversite. Ce lapport peut £tre suivi de pres aussi bien en comparant la structure thematique des diverses vcr$ions natio-nales du m^rne sujet epique, qu'en comparant les structures poetiques On etablit dc cette manierę cc qui est commun a tontes les versions nationales, ou k certains groupes de vcrsions seu-lement, en determinant en mhne temps la part qui revient aux unes ou aux autres de ces ver-sions. M. A. Fochi precise que Tanalyse de la structure thematique founnt d’abondants mdi-ces en ce qui concerne la genfcse et la propagation des sujets dans la zonę envisagee, tandis que Tanalyse de la structure poćtique met en evidence les caracteristiques nationales dans la construction d’un sujet epique. Quant k la recherche des procedćs artistiques, les mćthodes reconnnandees sont Tanalyse quantitativc (la statistique de Tanadyplose dans les diffć-rents versions nationales), ou bien Tanalyse qualitative (la structure syntactique de la compa-raison). I/autcur conclut que TintórSt ne porte pas sur le problfcme de savoir qui a emprunt£ un sujet et k qni, mais bien sur les causes qui ont cree la dispombilite d’emprunt ainsi que la maniere dont Temprunt a ete consolidć, par son assimilation orgamque et creatnce dans le patnmoine folklonque propre Certames connexions exteneures imposent Temprunt, cepen-dant que seules certames conditions mternes le font vivre. C'est la Uclie de la recherche de decouvnr ces conncxions.
Les theses de Tauteur sont lllustrćes par rexemple de la balladę « Doicin le maladc typiquement sud-est europeenne. (Sa circulation est limitee au folklore rouniam, bulgare,. serbo-croate et albanais).
M. Ovidiu Birlea (Institut d^thnograplne et de Folklore), dans la communication intitulće « UAne d’or d'Apuleius et la balladę La Hydrę \ emet Tintóressante liypothfcse, tout k fait vraisemblable, qu'il existerait un ćtroit rapport entre les deux ouvrages : la narratiou aurait circulć dans la pćmnsule balkanlque dfcs rantiquitć, elle peut Gtre consiaeree mćme comme une crćation de cette zonę, fait confirmć suivant M. O. Birlea par la balladę La Hydrę; Tauteur en conclut qu'Apuleius aurait connu une narration populaire, conte ou lćgende, qui circulait mdćpcndante k un certain moment, tout comme la balladę, et que celles-ci se trouvaient k Toriginc de son mspiration.