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et 1'autre, on ne s en caclie plus. Notre ignorant et mala-<1 roił clergć ne próte que trop aux vues des factieux. Croirais-tu ce qui ma ćtó rapportć hier ? On ma dii que lesmissionnaircsde llcsanęon faisaienl laire ici unegraude voifure ii deux roues, pareille u celle des comediens am-hulants, dans )aquelle se trouveront un autel. un confes-sionnal. une honne Vierge en cire, des caisses pour les ornenieuts ei un tableau que peint ici un protestant, et un ćcrileau portant en grandes lettres : indulgences de W jours, c'eśl une afTaire de 3.000 franes. Voil<i ce qui m*a ćtć assurć; le Prefet m a promis hier d aller Iui-m6me visiler cette piece chez louvrier nujourdhui. Ma premióre idee a śle de croire que cette commande avait ótć faite par nos ennemis incrćdulcs ou protestanls pour ridiculi-ser les prćlres catholiąues. Je lirerai la chose au clair. Si elle vient d'eux, notre bon Prćfet y mettra ordre ; si rćel-lement elle vient des missionnaires, j’en ćcrirai ii notre Ministre, car cn verite, c‘est traiter les rtiysteres en ćhar-lalans, en mounlc banks, comine disent nos Anglais. Quel temps quc celui ou nous vivons !
« Adieu, cher et cxcellent ami. Conserve ta sanlć, pro-mene h pied, et plus lard a cheval. Ne reste pas trop long-temps assis, et sur les livres ou les ćcritures. Souviens-toi du gontlement dont tu as ćtć afiligó; avecde l ejtercice et de la sobrićtć, tu do.is aller lougtemps. Personne ne le dćsire plus que moi. Je prie tous les jours pour trois dio-ceses, en particulier pour le chef de celui ou je suis venu au monde. Je te souhaite toute la satisfaction possible dans ton ćglise, dans ton clergć. I.es ćtudes vont-ellcs bicn chez loi ? as-tu de bous proiesseurs ? Voitó ce qui raanque, ici surtout, et le sujet dc mon plus grand clia-grin. Adieu, au iieu de recommencer mes doleances, je me jelte & ton col et t embrasse de toute ina force et de ma lendresse, comme a notre dernićre sćparation.
(A suipre.) « J. F. M., Eu. de Slrasboury. »
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SUR LRS
Par MM. PEYRON et ABGRALL.
. (Suitę.)
LANDERNEAU
(Suitę.)
Lei Ursulines (*uite.)
« Le Sifcge ópiscopal ćtait alors vacant (1651) (repren-nent les Chroniąucs), Messieurs du Chapitrc de Lćon accorderent que la Mfere dc KerouarU, dite de Sl Franęois de Paule, irait ^ Landerneau en ąualitś de Supćrieure et y m^nerait trois professes de chceur, lesąuelles, Madame la Baronne de Kerliver (qui poursuivait avec zMe leur śtablissement) pourvu| d'une uiaison suflisamment meu-blśe, puis alla ąuśrir les religieuses, lesąuelles sortaient de Sl Paul le v2o Avril (1051), sous la conduite de Młr* Franęois de Guergorlay, Sr de Boisbrian, chanoine de Lćon, qui leur tenait lieu de Supćrieur.
« Le 30 Avril, elles arriverent h landerneau, oii elles furent accueillies d'une foule de deinandes de tous les ćlats, puis logees dans une inodeste maison.
« Cette petile coiuinunaulć reęut jusqu'& Ireize filles, toutcs bien faites, dans les trois premićres annćes de leur
Bolutir diocśsain oltoToiM rt d’ArchMolocii. — 17* anD^e. B