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a acceptć, avec la condition qu’avec les fruits de sa prćbende, il prendra « minervalia » (cest-fc-dirc un sol par mois de chaque ćcolierj. 11 lui sera adjoint inissire Franęois Le Noir, qui sera payó de ce qui reslera desdits fruils aprćs avoir acąuitlć les devoirs decimes (dus ?) depols que Monseigneur de Leon a fait 1’octroi.
Jeudi 2'* Avril 1586. — « Assislants : Monseigneur de Lćon, Ch. Barbier, Prigent Lc Moine, Hcrvć Kćranguen, Franrois Coatelez, Herve etGuillauroe Kerlech, Guillaume Calvez, GuillaumeTrousson, Alaio Kcrbic, Jelian Prigent, mon dit Seigneur a proposó que M. ie Scolastique etaul pourvu d autre prćbende, ne peut tenir les dcux, et que MM. (chanoiues) ensemble avcc les procureurs de la ville aient a aviser comme et & qui bailler les fruits de la prć-bende scolaslique, qu'il a enteudu qu i 1 y a un nomme missire 0!ivier Donnart qu’on dit ćlre capable, digne ; et aprćs avoir fait venir les dits procureurs, savoir: les sienrs Measaullouez, Lcsquelenec, Andre Le Jeune, Jehan du Tertre et Grćgoire Le Millour, on a arrćtć de constituer et mettre ledit Donnart en la place et lieu de prćceptcur rćgent et scolastique, avec la condition de lui bailler les fruitsd une prćbende,et qu’il nc prenne rien desenfantsde la ville, sinon ce qu'ils offriront, savoir un sol par mois. »>
Quant h l institution d'un yćritablc collćge, il est vrai-semblable que ce ful seulement dans les dćbuts du ponti-ficat de M*r de Hieux que la question fili agilće et que ful envisagć 1'ćlablissement des Peres Jćsuites a Saint-Pol.
Diiuaucbe 2 Juin 1019. — Dans la sćance de ce jour, en effet, tenue par les habitants au Creisker, le sieur Bernard Dagome fait offre dc bailler cent ecus pour aider h faire construire le collage des Jćsuites en cette ville, moyen-‘ nant que les 6 deniers d impót par pot de vin nc soient pas levćs sur les taverniers et kuteliers. (Treize d entre eux s'associent a cette declaration.)
Dans leur ddliberation, les habitants ddclarent dtre d'avis « quc les dits Pdres Jdsuiles soient reęus en la ville, moyennant toutefoisąue les6 deniersne soient levds sur les taverniers & cause du soulagemenl du pauvre peu-ple, mais consentent qu il soit levd 4 deus sur chaque ton-neau qui se ddchargera dans le Minihy » (1).
3 Aońt 1620. — Suivant I usage, les Trois Ordres ddli-berent k part au Creisker : le clerge a la sacrislie, la no-blesse dans le chceur, le tiers dans la nef.
Le elergd, pour dviler loute innovation, ne veut point faire appel aux Jdsuiles.
La noblesse, au contraire, les demande, et est d'avis qu'on depute les sieurs de Coatjeslin et de Che( du Bois k Rennes, pour prier le Supdrieur gdndral qui s'y trouve de venir jusqu'a Saint-Paul ótudrer les moyens d etablir un college.
A ce sentiment se rangę aussi le Tiers, par la voix du syndic, le sieur Isaac Planchon (2).
l,r Mai 1621.— Laflaire semble, ći celte datę, des mieux engagdes pour les Peres Jósuites, pui$que les habitants ddcident qu'on continuera d'aflecter 400 livres par an ći la poursuite de l dtablissemenl de leur college (3). Malgrd tout, des annees se passeronl encore en pourparlers et fluc-tuations interminables.
En 1629, laflaire est sur le point dahoutir. Le Pere Jdsuite, Etienne Bauny (1561-1649), q u i avait deji prdchd le preeddent Avent, est de nouveau appele pour le Gardnie par l'Evdque de Saint-Paul (4).
(1) Arch. Dep.. H. 225.
(2) Ibid.. E. 1522.
(3) Ibid.,.11. 224.
(4) A dćfaut d'autrrH raisons cipliquanl la bienvcilt*ncc des mieuz ntarqućcs quc lui Ićmoignr Ir Prrkit. il sulBrait qu’il* %c fnsscnl lrouvći, aiuu quc les Cannes, combattanl ensemble le curdinul dc Bcrulle, dans