i. Na rodni Museum v Prazc. Le Musee nacio-nal, construit A Praguc, autour dc 1890, dans lc style neo-rcnaissancc tcheque, cTaprćs les plans de 1’architcctc Schulze, abrite aujourd‘hui les collcctions minćralogiques, gćologiqucs ct palćontologiqucs, zoologłques et entomolo-giqucs, prćhistoriqucs, historiques ct archćolo-giques, numismatiques et d’art dramatiquc, ainsi quc la bibliothequc du musćs. Les collec-tions dc botaniquc, dc musiquc ct d’ethnogra-phie slavc et ćtrangćrc, ainsi que les archivcs, sont installćcs dans cTautrcs batiments.
1. The National Museum erccted in Prague from the design by the architect Schulze, in so-called Czech nco-Rcnaissance style, during the 1890's, now houses the mincralogical, geo-logical and palaeontological, zoological and cntomological, prehistorical, historical and archaeological collcctions, numismatics, theatre and the Museum Library. The botanical and musie collcctions, the Slav and foreign ethno-graphical collections, and the archives, arc housed in other buildings.
2. NArodni Museum v Praze. Lc Panthćon. Les murs sont ornes dc tableaux illustrant l’his-toire de la Bohćme. Dans la sallc, statues des savants, artistes et ecrivains tch£qucs celebrcs.
2. Vic\v of the Pantheon, the walls of which are dccorated with pictures illustrating the history of Bohemia and busts of cclebratcd Czech scicntists, artists and writers.
national et etranger, qu’il s’agisse des produits industriels ou artisanaux. Ils four-nłssent une aide efficace aux milieux agricoles dans la lutte contrę les parasites. Leurs recherches archeologiques, entreprises en collaboration avec PAcademie des Sciences tchecoslovaque, apportent des connaissances nouvelIes sur Phistoire et sur la culture des peuples qui ont habitć le pays. Les musees ont egalement rćsolu dc multiples problemes dans le domaine dc la numismatique et de Pethnographie.
En dćpit du difficile problćmc de Pespace, ils s’efforcent de familiariser le public, dans toute la mesure du possible, avec leurs activitćs. Ils y parviennent esscntielle-ment grace a des expositions permanentes, rćalisant de la sorteetaujourd’hui seule-ment d’une maniere systematique, la tache qu'avait assignee aux musees tchecoslo-vaques voila plus de cent ans les protagonistes de la culture nationale.
Des expositions permanentes ont ćte organisees par le Musee de la litterature nationale, le Musće Clćmcnt Gottwald, le Musće de 1’armće tchćcoslovaque> la Galerie nationale, le Musee V. I. Lćnine, le Musće de Tagriculture a Prague, le Musće de la Silćsie a Opava (fig. j)t etc.
Dans les autres musees, une partie seulement des expositions a ete amćnagee selon la mćthode nouvelle. Ainsi, le Musće national slovaque a Bratislava a installć unc section d’archćologie; le Musće national k Praguc, une section consacrće k la prć-histoire et au mouvement hussite, le Musee de la Moravie a Brno (fig. /), un departement de prćhistoire et d’ethnologie.
Les grands musees nationaux contribuent, en outre, k la misę sur pied d’exposi-tions nouvelles dans les musees locaux. C^st ainsi que le Musće national de Prague a preside a Torganisation d’une exposition a Ćesk^ Krumlov; le Musee de la litterature nationale, a Tinstallation de musees consacres a d’eminentes personnalitćs et a 1’amenagement de leurs maisons natales, ou encore a la creation du Musee K. H. Borovsky a Havlićkuv Bród, du musee dedie au poćtc Constantin Biebl, du Musee J. A. Komensky3,1’illustre pedagogue tcheque, a Fulnek.
Le travail accompii par les grands musćes a conduit le gouvernement tchecoslo-vaque k les ranger, en 1955, parmi les centres de la recherche scientifique. Ils se trouvent ainsi places au meme niveau que les instituts de 1’Academie des Sciences tchćcoslovaque. Cette mesure tćmoigne d’une juste appreciation de leur contribution a Tavancement des Sciences.
Une autre particularitć de la musćographie tchecoslovaque est l’existence d’un grand nombre de musees generaux mais dont les collections ne couyrent qu’un terri-toirelimite: cesont les musees de terroir. Ils ont pour tache essentielle de presenter des objets qui illustrent les Sciences de la naturę, Pevolution sociale et l’activitć humaine sur un territoire limite. Ils sont gćres par les comites rćgionaux, cantonaux ou locaux. On compte 415 musees de ce type, la plupart en Boheme et en Moravie, quelques-uns en Slovaquie. Les musćes regionaux possedent d’importantes collections riches parfois de plusieurs dizaines de milliers d’objets. Parmi les principaux, il
faut citer les musees rćgionaux de Plzcn, Liberec (fig. 6, 7), Olomouc (fig. «f), Hradec Kralova et les musćes cantonaux de Klatovy, Prostćjov, Znojmo, Kolln, Chrudim, etc.
Actuellement, ces musees rćgionaux et locaux s’orientent vers rinstallation de nouvelIes expositions. C’est ainsi que de nouvelles salles ont ete recemment ame-nagćes et ouvertes au public par ceux dc Pardubice, Presov, Rożna va,Gottwaldov, Ćesky Krumlov, Susice, Valaśske Mezi-rld, Dećln, Vsetin, Vyśkov, etc. On voit donc que les musees tchćcoslovaqucs font a partir de la recherche scientifique un effort de vulgarisation de plus en plus intense.
Ces musćes n’occupent qu’un person-nel rćduit: les musćes regionaux de 10 a 25 employćs, les musćes cantonaux,
82