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A LA PYRAMIDE DE PEPI I
une autrc designation archaique du chasse-mouche ou fouet) serait destinee a chasser les cnnemis du dćfunt.
x) De faęon generale, on a suppose qu*il fallait lier Tapparilion du defunt (li .k) avec l'equi-pement dont il aurait ete pourvu. En fait, nous nous rallions a rexplication proposee par Zandee. o.c., p. 198 et 274, n. 1.
y) Miisw. On retrouvc la meme graphie dans P 710 = § 1560 c. Le nieme mot, semble-t-il, cst enregistre sous Wb. II, 31, 13 et 42, II.
z) Thot, qui peut apparaitre comme un dieu malefique, auxiliaire de Seth, cf. infru, est en rapport avec le couteau et les armes. cf. Boylan, Thoth, the Hermes of Egypt, p. 59; Altcnmiillcr, Die Texte zum Begrdbnisritual, p. 179, n. 14, pcut-etrc en raison du croissant de son bcc (Derchain, dans La lwie, mythes et rites, p. 37-40).
aa) Mds. Cf. Pyr., I, §281 a et II, 1606 b; Zandee, o.c., p. 245, n. 11; te Veldc, Seth, God of Confusion, p. 44.
ab) Thot peut etre considćre comme le fils de Seth; cf. Kces, Gótterglaube, p. 184; Zandee, o.c., p. 216-7; te Veldc, o.c., p. 39 et 44.
ac) Hw(j).k'.k ir mtw ir ihw. La comprehension de cc passagc offre de grandes difTicultes: on peut en effel aboutir a deux interpretations opposees. D’un cole, on peut avec Faulkner (o.c., p. 288 et notę 14) reconnaitre la un actc accompli en faveur des defunts et des esprits; dans cettc direction, on pourrait meme retenir pour hw(j)- le sens de «consacrer les oflVandes» (cf. Wb. III, 47, 2-3 et le nom du sceptre de consecration enregistre au Wb. III, 49. 13 a partir du Moyen Empire). On notera quc pour S. B. Mercer (The Pyramid Texts, III, p. 896), il s'agirait ensuite d’une «conduitc» du roi vers le chef des Occidentaux. Dans une autre direction, la conception generale dc crainte contrę les defunts (Zandee, o.c., p. 198) pourrait inviter a attribuer un sens adversatif a ir (cf. Roeder, Die Praposition r in der Entwicklung der agyptischen Sprache, 1904, §28, auquel nous renvoie Caminos); dans ces conditions, hw(j)- en viendrait au sens de «frapper» et on comprcndrait; «tu ćtcndras ton bras contrę les defunts, contrę les esprits»; mais en ce cas, on voit mai le rapport avec la suitę du texte, en particulier la valeur qu'il convicndrait d'attribuer a la preposition n.
ad) Sur cette formę sdm.tj.fj, cf. F.del, Altdg. Gr., §681-4.
ad’) Sur ce sens c)assique de /;, cf. e.g. Lcfcbvrc, Gramm.2, §489, 2.
ae) Comme nous l’avons notę, ce sont uniquemeni les hasards des etapes de la dćcouverte qui ont conduit Sethe a voir en ce point le debut d'un Spruch. Hi se trouve en dc nombreux passages insere a l intćrieur dTin Spruch. Pour la valeur tres sonore de cette interjection destinee a reveiller le mort, cf. Edel. o.c., p. 434, § 865.
af) Ce passage a cause des difTicultes aux commentatcurs, en particulier a Sethe, UK, IV. p. 141-2.
ag) Pour pw, cf. supra, notę b.
ab) Kbhw, cf. Wb. V, 30.
ai) Sur cette formę du duel masculin du demonstratif, cf. Edel, o.c., p. 83, § 182. Pour cet emploi indepcndant qui est cxceptionnel, cf. Sethe, UK, IV, p. 143.
aj) Hsfw(j) est un duel masculin; cf. Faulkner, The Plural and Dual in old Egyptian, p. 53, § 51; Edel. o.c., p. 307, § 630 cc. Rhwt est traduit «Rcbellen» par Edel, o.c., p. 107, § 249. Pour le role de protection presqu*offensive des portes, cf. e.g., UK, III, p. 204; aux references citees, on peut ajouter les nouveaux textes que nous avons assembles, provenant