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Posscr dis avant la fin de 1'annie : * (..-1 une pr»vation complć-te ct pendant unc longue pćriode de toutes les impressiont scn-soriclles lors d*expćrimentation. Cette e.xperiencc produi: un be-soin intense d'iinprcssions scnsoricllcs et de mouvcracnt corpo-rcl. unc forte suggcstibilite. des difficultes de pcnscr. des tai-blcsscs dc conccntration. un etat dipressif ct eventuellctnent des haliucioatłons c( corrcspond alors 4 Fensemble des symptómcs que l‘on pcut constatcr lors d’un isolemcnt cxtrćme soctai. com-mc on a pu les ćonstater chez les naufragćs ou bicn des mineurs cnscvclis,^//!ićprLvałtt»n ■- vul. appauyrim.łrmuj** »

Mais le medoetn n’a pas acqqis ccite connaissancc de cc qu'c5t 1'isolement ct de ses conseąucnces dans la pnson de jtahj-Osscadorf ou se trouvc cr.core actucUeracnt Ulrike Mein-hof ct ou sc trouvait Astrid Proll jusqu’en avril dc 1’annce der-niere. II s’appuyait pluto: sur les c.\pćrienccs d’un centrc de re-cherches de Hambourg qui travaille avec des sujets volontaires dans unc « camera silens », une piece hermctiquemcni fermee et insonorc. Dans ccs conduions, les conseąucnces ps>chiques ap-paraissaient apres quelqucs heures seuiement.

Les chcrcheurs qui travaillent sur risolemem a Hambourg tiasadlent en ćtroite collaborauon avec 1’armee : pour les expć-riences A-7 et A-8 dans la camera silens, les sujets sont des sol-dats de la Buodeswehr ; en ćchange — corame le mootre une corrcspondance echangće entre les responsables du programme de recherche S.F.B. 115 et Farmce —, Farmie pose entre autres comme condition que toute publication de quclqnc ordre que cc soit sur ces expencnces rcęcive son autorisation.

Ainsi le Pr \le>er — avec Cross l’un des direaeurs du pro-gramme — a participi en 1973 4 un congrćs « sdeminąue >* or-ganise par FO.T.A.N. a Monte-Carlo sur Fagrcssion.

Les comiris contrę la torturę oni rendu public Ic travail du projet de recherche spćctale en tam que recherche fondamentale sur Fetude dc mćthodes de torturę elaborie, ct qui sont deja utilisćes en R.F.A. (Hamburger Abendblatt du 15 dectmbrc 1973 : « S.F.B. 115. nouve!le mćthodc de torturę? »), et .airtsi oblige Gross. Mjfyer ^t consorts de prendre publiquement posi-tion. bien qu*ils se Soient efforces jusqu’alors de garder rout cela secret-

Les chcrcheurs au service du pouvoir imperialistę ont alors emanie des manaeuvres de defense grotesques. L’accu/ation : « on expirimente i ci commcnt on petit tormrer des hommes en les soumettant 4 1’isolement et commcnt on pcut ainsi les rcedu-

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qaer », cette accusation a ćte rćcusće par la prćsidenct dc 1‘uiii-,'/ vcrsitć comme *< diffamation inf3me » (Frankfurter Rundscha/// Im. 20 dćcembre I97£ En minie icmps, la prćsidence n’a pas «du / * que « les rćsultats .des recherches pourraieni itre employćs a mauvais esciem dans la dćtcntion penate pour amćliorer et affi* ner des methodes »»(Die Weil, 19 dćccmbre 1973).

Gross avait af firmę dćji en ćte 1973 qu*il n'ćtait pas d’ac-cord que les rcsukais de ses recherches soicnt utilisćs A mauvais esciem A des fuxs militaires (Kursbuck, 32, p. 126). Comme si , les impćnaUstcs allaicnt lui dcmander cela. Le Pt Meyer s’cxpri-me d’une manierę tout aussi ridicule : « Nous pouvons scule-ment aiarmer 1'opinion publique que lorsque des cas oii nos ira- , i vaux sont employćs A mauvais escient^nous son connus. » L_f *j (Hamburger Abendblatt Łi ]9 dccembre 1973.)

Aucan de ces chercheurs sur Pisolement n’ayant pńs posi- JL( tion contrę la torturę par isolcment pratiąuee depuis des annees. bien qu'ils y aient ete confrontes, et leurs dedarations n*ćtant quc des affirmations protectrices insolentes et des mensonges. cela confirme le caracterc imperialistę de ces recherches du t%ir dej* du comportemenr de ceux qui les produisent.

Cette science est une science dc guene. fondement er partie de la contrc-insurrection, que la bourgeoisie developpe ct uiilise - j contrę les raouvcments de libćration anti-imperiaiistcs.

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Un prisonnier de Bmchsatf envoyf cette lettre a l'avocat [ Klata Croissartt, avec Ies plcns de construction des cdi ul es de torturę.

Les caraćras ns son: pas encore en place, mais au plafond de chaque cellule il y a dcux niches, qui ne peuvent y etre que dans ce but, car le chauffage est dans le sol (!). des rćsistanccs y sont incorporćes ct Paeration se fait par un ćanal d’aspira:ion qui n'a rien i voir avec les niches du plafond.

Les consoles pour les W.C. et lavabos ont/par ailleurs ete / rcdćmontćes des cellules spćciales. A cette place ont etć placćs dans le sol des W.C. A la Jjwyau/ et il n*y a plus de raccord f pottt les lavabos. Pcu de travaux ont ćte effcaućs ces derniers -temps. tout le q u ani er est totalcment fermę. La porte d’entree du quartier a mOme (malgrć sa gramie brgeur) un nrgard com-mc une pone de ceiluie. afm dc nc pas ćtre oblige dc regartler par la pone ouvene. Par ailleurs, dans toutes les antres cellules les sols om ćtć arraches et betonnćs (un tretllis d’aricr a ete pla- -j ct dans la couchc de beton 10 x 10 mis A la terre A la masse).

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