1076 POURQUOIPA8P
MMI
Le trente-sbdćme dessous
U y a quelques semaines, une trAs puissante flrme belge, dont les Atablissements dApassent largement nos frontleres, lnaugura un club luxueux, InstaUA dans une proprietA des environs de Bnncelles, et dont elle a fait 1’achat avec la gracieuse intention de roffrir aux loisirs de ses employes.
Ib pArlode hollandaise se place une pćrlode... autrichlenne.
En effet, aprAs l'Avacuatlon de la Belgląue par les trou-pee franęalses en 1814, nos provlnces furent renduet A l'Au-triche. Dn gouvemement fut nomraA et les premiAres trou-pes levAes en territolre belge portArent 1’uniforme blanc et la cocarde nolre.
Quelques mola aprAs, le CongrAs de Vienne falsalt cadeau de nos provinces au roi de Hollande. L'Autriche n*y flt pas la moindre opposltlon; au contralre, elle semblalt tout heureuse de se dAbarrasser de cea Belges, dAjA lndAcrot-tables.
L’AvAnement lul a .lonnA ralson.
BENJAMIN COUPRIE
8et Portraitt — Ses Miniatur et — Set Estampet
88, ayenue Loulse, Bruzellea (Porte Louise). TAL 217.89
Blen A point, nl trop douz, ni trop sec, corsA et capiteuz A aouhalt, le fameuz porto WELCOME est le błenyenu par-tout et toujours. Ag. 43, rut de Danemark. TAL 710.22.
II y a des cboses trAs vendablea, de trAs bonnes choses memu, au salon de la « Minę souriante ». D&utres, disons-le aincArement, n’ont rien de particuliArement exceptlonnel mals, nAanmoins, tel queL 1’ensemble est intćressant et rAvAle de vArltables talents, absolument ignorśs.
Ce qul frappe le yisiteur, c’est la to tale diffArence d’agen-cement des deux salles de la Galerie Larribe. Dans la pre-mlAre, un peu comme au Salon des humoristes franęais, A Parls, mais en moins c tort », c’est une superposition de petits tableaux, d’aquarelles et de dessins, ensemble A la yAritA plutót inesthetiąue. A cótA de cette accumulatlon d'allure un peu hśtArocllte, la seconde salle contient, sur une seule rangAe, une sArie d’ceuvres dont la disposition est, tout au contralre, celle d‘une exposition c serieuse ».
LA, se trouvent d'ailleurs principalement les morceauz de rAsistance et U est assez comprAhensible que les « tenora » de la chorale aient AtA ou, plus vraisemblablement, se soient avant tout soignAs. Seulem en t, nous serions bien surpris sl chacun en Atait satisfait. Quant au public, 11 est lAgerement dAsorientA : d'abord il croit A une fantaisie qu’il met avec lndulgence sur le compte de 1'humour puis, ainsi preparA, U arriye dans les eaux calmes d’une ordonnance classiąue.
Bes spAcialitAs: Asperges, Frltures du lao, Poulets de graina Vlaltez le labyrlnthe au chant du rossignoL
ASCENSEURS 8TROBBE, 8. A., GAND TślAph.i Gand 180.91 — Bnncelles 150.76 — Anyers 270.66
SćcuriU, SolidiU, Simplicit4
Le grand patron de la dlte flrme, bien connu pour l*Aie-gance de son geste, prAsidait 1'inauguration. Le Club nou-veau faisant, comme de juste, une large place aux sports, notre mAcAne avait convlA les trois prlnclpaux joueurs de tennis belges, et les avait prićs de donner une a dćmonstra-tion i lnaugurale.
Ce qu’ils flrent.
Et comme 1’usinler, cela va sans dire, entendait dAdom-^*ger les trois championa qul prAtaient leur concours A '*>
fAte, 11 flt gal&mment cadeau d'un Acrln A chacun d* L'Acrln contenalt un chronomAtre d’or. slgnA d*un bljoutler de la place, et valant quelque quinze cents
— Une montre d'or, pour dlx mlnutes de tennla!
0*est Joli. Mals ce qul est moina Joli, c’est de so qu*une Unlversitć belge, tout rAcemment, alloualt la “ somme A tltre d’lndemnitA A un professeur qul donnalt A facultś des lettres une dizaine dlieures de cours, mals d la apAclalitA — c’est de la science pure et hors cadre ne rśunlssalt que un ou deux AlAves, assez lrregull La yaleur d’une montre en or, pour dix heures de
J. MAchln,
17B, Rue du Fos aux Lou Ba llngerie pour dam Bon lingę A U Ses mouchot
Tout professeur, directeur, lnstrumentlste ou amate doit possAder le catalogue richement illustrA de la fln mondiale Couetnon: c’est un yArttable vade-mecum. L’age gAnAraL Vlctor Staelena, se fera un pląialr de youa 1'adrt ser gracieusement. 149, rue du Midi
Nous avons racontA que le commissariat italien A l'Exj sition de Liege avait embarrasse plus d’un LiAgeoia en lib lant dans la langue du Tasse ses invitationa inaugural
A la vćritA — toute question linguistique misę A part le LiAgeoia ne demande qu'A s'adapter. n a brillamme dAmontrA sa bonne yolontA au cours de la s colazione qui a 8uivl l'ouverture oflicielle du palais de lltalie, qui fut, elle aussi, une manifestation dAterminAe du par cularisme transalpin. Comme elle fut dAlectable auta qu’instructive et originale, sans rien d'agressif pour ! estomacs, nul ne aongea A s'en plaindre. Au contralre, ce de nos compatriotes qul prlrent part A ce festin, et dc plus d’un ne connalssait la cuislne italienne que par po len ta ou les spaghetti, qul furent Apargnśe aux convlv ou par TencyclopAdiąue monestrone, potage qul est tc un programme, aurent grA aux organ isateurs d*un amoi propre rAglonaliste qul comportait autant d’lntAressam rAvAlationa.
L’imposant menu. illustrA de photos artistiques offrait, Italien, naturellement, le programme des rAJouissances. « ne s’est paa repenti de lul ayotr fait conflance.
Voua connaissez Bruges, mais yous n'ave* paa yis lTHostellerie VERREEST. Vieille abbaye avec son immei Jardin fleurt, dans le vral calme de Bruges.
On y prend le thA A 1’ombre des pommlera. Restaurant de premier ordre.
Hdtel avec tout confort.
U faut voir sa grandę salle gothiąue conseryAe intac du couvent des P£res Dominicains (anclenne salle t Chapitre) du XUIe siAcle.
On g&re les yoiturea dana le Jardin, A 1'entróe de Brug rue Longue, 30 A 36.
n y avait tout d’abord les « Antipasti caldl », qui sont i hors-d’ceuvre dignes de considAratlon, et que suivlrent « Filetti di sogliole alla florentina », lesquels remplacen avec avantage le saumon sauce Vincent dAcidAment ton dans une heureuse dAfaveur. Suivit le c Prosciutto interc avec c salsa d’arancia » et c gelatina di carne » qui est jambon tendre comme une Joue de Jeune filie, et quL reli par une sauce aucrAe, constitue pou| %tre glorieux Jamt