PROBLĆMES D'IMMUNOLOGIE 247
leur agglutinabilite H, tout en reduisant de faęon considerable leur agglutinabilite O. De plus, quelque$ souches de vibrions pseudo-choleriques qui, dans leur etat initial, n’etaient pas agglutinees par Fimmunserum chole-rique H + O, montraient une agghitinabilitć H considerable aprós traite-ment par le chloroforme. Vassiliadis a expose dans une deuxióme notę (1936b) que cette difFerence resultait sans doute d5une elimination, par le chloroforme des lipides inhibiteurs de Tagglutmation H. La reduction de Fagglutinabilite O sous Faction de ce reactif ćtait probablement due & la dissolution des lipides necessaires a la determination de cette agglutination.
White (1940c) a dćcrit une techniąue d'isolement de la fraction flagellaire des vibrions: il a recommande, a cet effet, Futilisation des cultures R ou p en .raison de leur absence d'antigónes spćcifiąues lisses.
Le procede debute par 1’addition de chloroforme a une suspension ćpaisse de vibrions cd solutć salin, et se poursuit par une agitation destinće a separer les flagelles des corps bacteriens. L’extrait obtenu par centrifugation des cultures chloroform^es et dispersees en eau salće, est traitć par un ćgal volume de solution saturće de sulfate d^mmonium. Aprćs 24 heurcs de contact avec le sel precipitant, on pcut recueillir les flagelles et les laver au moyen de centrifugations fractionnees.
Les preparations ainsi obtenues conviennent aux tests d^agglutination H, lorsqu’elle$ sont dilućes; les suspensions denses peuvent servir k la saturation des agglutinines flagellaires. Injectees a des lapins, elles provo-quent la formation d'agglutinines flagellaires apparemment pures.
En poursuivant le travail de Gardner Sc Venkatraman (1935) — qui avait montre que les vibrions possedant des antigenes speciliąues O differents avaient le m£me antigćne H — Taylor, Pandit & Read (1937) ont eprouve 558 souches de vibrion$ pseudo-choleriques avec divers sćrums, dont un serum Inaba H + O et un serum prepare avec un extrait de vibrion Inaba de naturę chimique incompl&tement determinee mais a predominance protćidiąue. Fan <ntóres$ant, ces deux sćrums agglutinaient les souches de F. choterae et aussi de nombreuses souches pseudo-choleriąues, mais exclusivement des vibrion$ donnant la reaction du cholera-roth.
Ahuja & Singh (1939) ont fait de nouvelles etudes sur 219 souches de vibrions non-agglutinables par le serum cholerique specifique O (sous-groupe I de Gardner Sc Venkatraman); ils ont trouve que 35,5% de ces souches pseudo-cholMques possedaient des antigenes H partiellement ou totalement identiques aux antigenes H de V♦ cholerne. Ainsi que Font montre les tests d’absorption croisee pratiąues sur 10 de ces souches au moyen de sćrums H purs (obtenus par absorption des immunserums, pre-pares avec les suspensions vivantes de ces souches, au moyen de doses massives de cultures chauffees des vibrions homologues), les vibrions pseudo-choleriąues agglutinables par le s€rum cholćriąue H+O paraissent entrer dans trois groupes, soit:
1) ceux qui possedent un antigene H idcntique k celu i de V. chołerae;
2) les souches dont la majeure partie de I "antigene H est identique a celui des vibrions choleriques; et