PROBLfcMES D*JMMUNOLOGIE 295
antigenes O. Ils ont constate que Phemo-agglutination O, tout comme Fhómo-agglutination H+O, apparaissait en quelque$ minutes ou móme en quelques secondes & la temperaturę ordinaire, tandis que les resultats des tests faits avec le sang d’animaux normaux ou d^hommes sains, ótaient negatifs. Gallut Sc Brumpt ont donc recommande pour le diagnostic du cholera, cette methode, qui d*ailleurs donnę des resultats satisfaisants dans d’autres infections, telles que les fióvres typhoide et paratyphoides et le typhus* Cependant, il ne semble pas qu’on ait, jusqu*ici, tiró quelque avantage pratique de cette recommandation, ou de la suggestion de Felsen-feld et ses collógues (1955) d’utiliser pour le diagnostic du cholóra la methode d’hemagglutination proposee par Neter et ses collógues (1952) pour dćceler les infections intestinales produisant de faibles titres d’aggiutination.
Agglutinatlon acide
Puisque nous nous sorames proposć, par commoditó, de traiter des tests <Tagglutination acide dans ce chapitre, nous devrons noter d’abord que Beniasch (1912) et Sgalitzer (1914) ont constató que cette móthode etait impropre a la differenciation des vibrions cholóriąues et pseudo-cholóriąues. Cependant, Vercellana (1926) a rapportó que 1'acide lactiąue agglutinait invariablement et rapidement les vibrions pseudo-choleriąues, sous formę de gros fiocons stables, tandis que les vibrion$ cholóriąues ne reagissaient pas du tout ou $’agglutinaient seulement a des dilutions trćs basses et en petits fiocons instables. Damboviceanu (1933) a constató* en eprouYant 63 souches de V. cholerae et 34 souches de vibrions pseudo-choleriąues par les tests de Pagglutination acide, que plus de la moitie (58 %) de ces demiers reagissaient comme les vibrions cholóriąues* Toutefois, elle a ómis ropinion que les tests de ce genre pourraient etre valables pour differencier les souches pseudo-eholóriąues, considerees comme des descendants de F. cholerae, des souches qui n’ont aucune relation genetiąue avee ce microbe.
Reactions des prMpitines
Comme nous Pavon$ notó precedemment — Kraus (189?) s’est attachó trós tót aux róactions des prócipitines, qui se produisent lorsqu’on met en contact des filtrats ou des extraits de cultures cholóriąues et des immun-sćrums specifiques. Mais on n’avait pas adoptó cette móthode pour le diagnostic bacteriologiąue courant, parce que les resultats qu’elle donnait n'ótaient pas meilleurs que ceux que Ton obtenait plus rapidement par les tests d^agglutination.1 Cette rógle avait etó ótablie par des ob$ervation$ faites
Hetsch <192S> cite deux observateurs japonais, Fukuhsua & Oia, qui avaient noró qu< les sctles ctioró-riques donnaient des róactions dc prócipitation sp6ciAque$ avec les rórums antichofcriąues, et qui avaient recommande Fusage de ces tests pour la pratiąue du diagnostic bacterioIogique. Cependant, comme le dit Hetsch, on n'a tiró aucun avantoge de cette proposition tłróoriąuement intćressante. Rainsford(JJ>52) a dedaró rócemment encore ® qu'il serait possible dc metcre su point un test dc prócipitation qui dćc&erait laprćsence de r<uiti^Ac O dans les sclles des malades prćsumśs cholerique$ ce qui assurerait un diagnostic provisolre rapide de la maladie.