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tyrosine-asparagine-glycme de Ranta & McLeod (1950), dilue de faęon qu’il contienne 8 milliards de vibrions par ml, et pheniąue a une concen-tration finale de 0,5% pour le stćriliser. Le vaccln direct (2), a protege les souris aussi bien que le produit de la culture sur gćlose, mais il s’est montre moins stable en raison d’une autolyse precoce. Cependant, Ranta & Me-Creery ont suggćre qu’on pourrait obvier a ce dćfaut par un emploi judi-cieux du formol.
11 n’e$t pas sans intćr^t d'ajouter que Felsenfeld, Young & Tshihara (1950) ont recommande la sterilisation des vaccins cultives en bouillon, par Paction des antibiotiąues. Ils ont constate que la neomycine convenait parfaitement a cet effet. Fait intćressant, les vibrions cholćriąues avirulents resistants k la streptomycine, etudies par Olitzki & Olitzki (voir p. 225), etaient pleinement antigćnique$, si on les inoculait a plusieurs reprises, et protegeaient des souris et des cobayes contrę plusieurs doses letales de V. cholerae virulent
Vaccination avec les liąuides surmgeants
Fairbrother (1928) avait trouve, par des essais comparatifs sur les ant-maux, que le liquide surnageant des cultures de 24 heures de V. cholerae en bouillon, centrifugees, possedait des proprićtćs immunisantes faibles qui, probablement, resultaient d’une ćlimination incomplćte des vibrions.
De nouvelle$ observations confirm^rent cette experience: k ce sujet, Russell (1935) dćclara que
«1'etude de la valeur immunisante de vaccins choleriąues prćpares a) k partir du depót microbien, b) a partir du liąuide surnageant, et c) a partir d’un mćlange du depót et du liąuide surnageant, a montre que les vaccins provenant du liąuide surnageant avaient non seulement une toxicite elevee, mais encore un pouvoir protecteur minime. Ceux qu*on avait prćpares avec te dćpót microbien Etaient fortement protecteurs, bien quł& un degre lógfcrement inferieur a celui des vaccin$ provenant de lasuspension totale, •> [Trąd.]
Vaccmation avec les filtrats de cultures
Ainsi que le prćctse Hetsch (1912), quelques chercheurs de la premidre heure, et sans doute, Vincenzi (1892) le premier, avaient dćmontrć, sur les animaux d’expćrience, que les filtrats steriles des vieilles cultures de cholera en bouillon possedaient des proprićtćs immunisantes,
Une tentative interessante de production d’un vaccin choleriquc au moyen de la filtration sur bougics fut faite, par la suitę, par Strong (1903, 1904) qui filtrait dc$ suspensions dc V. cholerae en eau physiologiquc, stórilisees par la ehaleur puis laissees 3-5 jours k 37°C II fut impossible de tirer des renseignements suffisants sur Pefficacite de ce vaccin dans la pra-tiąue* D*apr£s les essais de laboratoire, sur les animaux et sur Phomme, ce produit provoquait la formation d’agglutinines et de bactericidines, mais n’exeręait qu’une action antitoxique Ićgere.
Bertarelli (1905) relata des expćrience$ de laboratoire du mćme ordre avec un vaccin prepare suivant une technique semblable k celle de Strong.