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du terrain et que les differentes parties du pays sont reunies pour former des territoires plus etendus soumis a Fautorite d’un duc, la cour du souverain et sa chancellerie cessent necessaire-ment d’etre le seul lieu ou Ton delivre des document autorises et publics. Aussi voyons-nous creer au XIV-e siecle de noveaux centres ou ils sont rediges. Ce sont d’abord les offices de starostes, les tribunaux de paix, puis les adininistration urbaines soumises au regime du droit municipal, qui remplissent ces fonctions; enfin il faut mentioner les etudes de notaires publics dont la competence en cette matiere est plutot restreinte. Les documents dęlivres par les starostes meritent surtout d’eveiller notre interet, d’autant plus que la question relative a leur developpement et a leur evo-lution pourrait certainement gagner en darte, si Fon voulait en-treprendre des rechercłies consacrees specialement a ces pieces.
38. KLINGER W.: Nowe myśli o pochodzeniu rzymskiej tragedii narodowej. (Idecs noureUes sur les origines tle la tragedie na-tionale d Home). Presenfce dans la seance du 12 ocfcobre 1931.
L’auteur commence par etablir que la tragedie nationale (fabuła praetextata) s’est developpee a Romę bien avant la comedie nationale (fabuła togata). Cherchant a expliquer ce phenomene, il pense dłabord a Finfluence qu’a pu exercer la tragedie liistorique grecque de l,epoque ałexandrinienne, puis il fixe son attention sur les elements dramatiques inherents a Fancienne religion ro-maine. Apres mure reflexion, il rejette la premiere de ces suppo-sitions, car, quoique les pieces historiques dont le sujet etait tire de Fhistoire plus ancienne ou plus recente ne soient pas incon-nues a Fepoque alexandrinienne, elles y sont en tout cas plutot rares. II rappelle a ce propos des tragedies comme »Themistocle« de Pliiliscos, »Les Cassandriens« des Lycophron et les »Pheriens« de Moscliion dont la seconde nous entretient du sort des liabi-tants de Cassandrie, fondee vers 316 av. J. C., tandis que la der-niere nous parle de la mort d’Alexandre, tyran de Pheres, tue par sa femme Tliebe et par les freres de celle-ci. Or, comme nous Favons dit, des pieces de ce genre sont peu frequentes a cette epoque a Alexandrie. IjTauteur sJarrete par consequent sur la seconde supposition et clierche a Romę et non a Fetranger, les