cellulaires (L929 et B16). Des etudes precćdentes ont implique la proteinę de la matrice dans 1’induction de 1’apoptose par le VSV et ce, principalement dfl son action inhibitrice de Pexpression des gćnes cellulaires (Kopecky and Lyles, 2003b; Kopecky et al., 2001). Cependant, une difference notable ćtait observee en fonction du type cellulaire choisi et du virus utilise (Kopecky and Lyles, 2003b). De plus, 1’importance de 1’induction de 1’apoptose lors d’une infection par VSV a ete demontree puisqu’une activation restreinte de cette voie de signalisation par des variants moins cytopathiques peut mener, dans certaines circonstances, a la persistance du virus comme comme c’est le cas avec le mutant Mmsir (aussi appele T1026) (Desforges et al., 2002). II est apparu qu’outre la voie mitochondriale regulee par des proteines de la familie Bcl-2, autant la souche sauvage que le mutant G(, du VSV peuvent induire 1’apoptose par la voie intrins£que (impliquant la caspase-9) et/ou extrinsćque (associee a la caspase-8) (Desforges et al., 2002). Finalement, les mutants Gs et Gć ont egalement ete caracterises comme incapables d’etablir de persistance cellulaire (Desforges et al., 2001). En concordance avec ces donnees, nous avons aussi observe une grandę variabilite dans l’activation des caspases selon le variant utilise et ces cinetiques corrślent avec la baisse d’activite mitochondriale que nous observons. Ainsi, le mutant de M permet une activation des caspases tr6s rapide et soutenue sur les fibroblastes non transformes, mais une activation beaucoup plus faible dans les cellules de melanome alors que l’inverse est vrai avec les souches ayant une proteinę de la matrice sauvage. De plus, la meme segregation en trois groupes est observable dans les cellules de melanome.
Ces resultats demontrent bien que diverses modifications d’un virus peuvent faire varier son potentiel intrinseque d’onco!yse. Cependant, le cancer etant une maladie multifactorielle de beaucoup influencee par le microenvironnement tumoral, ce n’est pas un gage de succes preclinique. C’est pourquoi cette caracterisation virale a servi de premice a une etude approfondie des mecanismes immunitaires induits par la virotherapie oncolytique encore jusqu’ici mai compris.