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pasteurs et brebis, est de persevśrer non seulement dans la priere, mals courageusement aussl dans les oeuvres, avec une inóbranlable conf lance.

Car c*e3t precisement aux heures oCt la Provldence dlvlne semble, pour un tenę>s, se cacher, ^*11 eat beau, et merltoire, et bon, de *roire en elle! Dans les malheurs qui vous atteignent, dans ceux qui peut-Stre encore survlendraient, vous ne oesserez donc jamais de voir cette Provi= dence qul ordonne tout d ses fins, qui "ne se tronę>e Jamais dans ses consells" (DEUS culus proyldentla ln sal dlsposltlone non fallltur.- Orat. Llt.Mlssae, Dom. VII p.Pent.),- et qul, lorsqu'elle lalsse poser sur ses

enfants    une lourde croix, n'a en vue que de les fairo plus

leur Sauveur

semblables & &&&&£&&& blen-aime, de les associer plus intimement a son oeuvre ródemptrice, et par cons6quent de les rendre plus chers & son Coeur.- Comme ces fleurs de vos pays, qul sous 1'śpaisse couche des nel= ges hivernales attendent les souffles tlMes du printemps, vous saurez attendre, dans une priere confiante, 1‘heure des consolatlons cóleste3.

Votre douleur, ainsl tempóróe d^łesperance, ne sera donc point m§lśe de rancune, moins encore de halne, $ue votre 6lan vors la justlce reste conforme,car 11 peut et doit l*8tre,aux divines lols de la charitó. C^!est par la justlce et la charitś,en effet, - et par elles seules, comme Nous ne cessons pas de le redire, - que pourra §tre enfln rendue au monde, aujourd^łhul comrulsś, cette palx que, parał le tuAailte des armes, appelle si anxleusement la clameur des peuples, et pour laquella, d'un bout du monde 4 l^fautre, des mllllons d^,&mes slncśros, m8mo de celles qul ne