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vicc dc 1'Kglise catholique, une force conquerante qui s’opposat au protestanti&me envahissant.

II est a rcmarquer que chacune des grandes crises qui boulevcrscnt le monde des fimes et qui mettent en peril ou la foi ou Jes moeurs est habituellement suivie d’un accroisseinent de la ferveur religłeuse. Elles pro-voquent la transforniation ou la creation dOrdres oionastiques qui se font, dans toute 1’ćtendue de la chrćtientć, les auxiliaires dćvoućs du P£re comniun des fidćles. Grćgoire VII, au XI' siacie, s’etait appuyć sur les moines de Cluny; deux cents ans plus tard, Innocent III put compter sur les Franciseains et les Dominicains. Au XVI* siacie, la plupart des Ordres anciens rćformćrent leur rógle ou la rćtablirent dans sa rigneur primitive. De plus, de 1524 u 1641, surgi-rent au moins quinze Ordres nouveaux. Le plus illus-tre de tous ful celui des Jćsuites.

La Compagnie, « pepiniere de grands homraes en toute sorte de grandeur >. ćcrira Montaigne, des 1581, organisće par Saint lgnące de Loyola, de 1534 k 1540, Youlut faire de ses membres les soldats du Christ, c’est-5-dirc du Papę, son vicaire sur terre. Ils cora-battirent lc lutheranisme avec une vigueur surpre-nante, en utilisant la prćdication et surtout Pinstruc-tion. Grace k leurs colleges multiplićs ct rapidement florissants, leur influence devint prodigieuse et ils regagnórent au catholicisme 1’Allemagne du Sud, spć-cialement la Bavi6re ct 1’Autriche.

Jusqu’5 Sainte Angole Mćrici, on ne connaissait que les Ordres dc femmes contemplatifs. Ce fut, de sa part, comrae un trait de gćnie d’avoir compris que, pour assainir et purifier cntiórement 1’Eglise romaine infectće par la Rćforine, il fallait cntrcprendre, auprós des jeunes filles, un apostolat identiquc ń celui que les Jćsuites exerc£rent avec tant de z£le et de fruit.

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aupr&s des jeunes. gens. Par un synchronisme frap pant, puisqu'il. n’y cut entre les fondateurs aucune entcnte prea labie, les deux oeuvres naąuirent k la móme datę, et se complćtćrent admirablement Punę 1’autre. La « Compagnie de Sainte Ursule * poursui-vait en efTet le menie but que la c Compagnie de Jćsus > : preserver P&me de Penfant des atteintcs de Phćrćsie, en la nourrissant de la pure et saine doc-trine. Cćtait assurer Pavenir de la vraie foi.

Quand elle conviait des maltresses k se dćvouer, pour Pamour de Dieu, k Penseignement chrćtien, Angóle proclamait une vćritć qui est de tous les teanps: * Ce sopt les m£res qui font la familie et, s’il y a tant de móres si peu cbrćtienncs, c*est que Pćdu-cation des filles est negligće. »

Ce sera son ^ternel honncur d’avoir, la preraifcre, conęu Pidće de crćer ce que, plus tard, on appela d’un beau mot: « POrdre des Yierget insłiłutrices >, qui se proposćrent, di?s le debut, de travailler k cct idćal aussi simple que sublime: c Pobservatk>n fldćle des commandements de Dieu et de PEglise, Passiduitć la paroisse, les vertus de la vie de familie, le respect des puissances ćtablies >.

La Sainte, qui avait prophćtisó que « son oeuvre durerait jusqu'a la fin des sićcles >, mourut en 1540, six ans seulement apr£s en avoir je-tć les bases. La Compagnie de Sainte Ursule n’ćtait point connue en dehors des limitcs du dioc^se de Brescia; mais ellef n'allait pas Mre abandonnće k elle-mćme.

Dós 1546, PEvćque de Brescia, en personne, imposa un habit unifonne aux filles d'AngdIe, qu’il avait prises sous sa protection. Puis, en 1572, Saint Charles Borromće, archev£que de Milan, les fit venir auprit de lui et les groupa en Communautć. Telle fut Pori-gine des Ursulines dites congrłgtes ou rassemblees dans un couvent.



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